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" Vos enfants ne sont pas vos enfants
Ils sont les fils et les filles de la vie.
Ils viennent de vos entrailles mais pas de vous.
Et bien qu'ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.
Vous pouvez leurs donner votre amour mais pas vos idées,
car ils ont leurs propres idées.
vous pouvez emprisonner leur corps mais pas leur âme.
car leur âme demeure dans la maison de demain,
que vous ne pourez visiter, pas même dans vos rêves.
Vous pouvez vous éfforcer d'être comme eux,
Mais ne cherchez pas à les rendre comme vous.
Car la vie ne revient pas en arrière.
Et ne se tarit pas avec le passé.
Vous êtes les arcs desquels vos enfants, en tant que flèches viantes
sont envoyés,
Faites que votre courbure dans les mains de l'Archer, se fasse dans
la joie et l'allégresse."
Khalil Djibran
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devinez comment evalue t on l activité (rentabilité) d un service chirugical?
he bien c est garce a une formule mathematique qui dit grossierement que plus vous passer de temps a occuper un lit a l hopital, plus ce dernier est "rentable"... quand on sait que certains rdv pour une intervention est donné a 6 mois ben pour nous (pour etre rentable) vaut mieux qu un patient passe 15 j dans son lit pour une intervention banale que realiser ces deux memes interventions sur deux patients differents qui occuperaient chacun ce mm lit 4j chacun! vous le croyez vous?
ben oui voila comment on evalue "un art" qu est celui de soigner!
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ben voila pendant que l'on se casse le cul pour les malades voila ce que notre tutelle nous fait: sans commentaires! je vous renvois au jornal el watan pour l illustration de mon affirmation!
CLINIQUE CHIRURGICALE
DEBUSSY (ALGER)
15 malades chroniques
renvoyés
Djamila Kourta
mercredi 10 janvier 2007
El Watan Page 1/3
15 malades chroniques renvoyés
Erigée en plein centre de la capitale, sur une perpendiculaire à la somptueuse rue Didouche
Mourad, la clinique Debussy vit encore aux allures des années 1980.
Des centaines d?interventions chirurgicales continuent d?être réalisées dans cette structure qui
attend d?être réhabilitée et équipée à l?instar des autres structures publiques hospitalières. Depuis
son acquisition par le CHU Mustapha Bacha, dans les années 1980, pour être rattachée, depuis
1995, au Centre Pierre et Marie Curie, la structure hospitalière de 48 lits n?a de clinique chirurgicale
que le nom. Le matériel médical date de ces années-là. La majorité du plateau technique est
entièrement réformé. Des appareils tels que le respirateur nécessaire pour l'anesthésie ont été
réformés depuis 18 mois et non renouvelés à ce jour. D?autres équipements sont en panne depuis
plus d?une année alors que des carcasses d? appareillages du bloc opératoire jonchent la salle de
lecture réservée aux étudiants, située au premier étage. Une salle dépourvue de toutes les
commodités d?une salle de lecture digne de ce nom. L?état des chambres est aussi alarmant. Des
PV sur l?état catastrophique de cet établissement de grande réputation ont été établis et signés par
les responsables des deux parties, à savoir la direction du CPMC et le chef de service de la clinique
chirurgicale. N?étaient les compétences d?une équipe médicale qui constitue le socle de cette
structure, il serait quasiment inimaginable que des activités médicales telles que la chirurgie
digestive et viscérale, de l'endocrinologie, de la paroi abdominale, de l?urologie, de la proctologie, de
la gynécologie soient réalisées avec succès. La majorité des cas sont des cancers confirmés après
l?intervention chirurgicale et suite aux explorations complémentaires. Le service de chirurgie vit
ainsi, depuis quelques jours, une forte perturbation en raison de la mise en demeure de la direction
du CPMC décidant le gèle des activités. Des malades hospitalisés et programmés pour des
interventions ont été renvoyés à une date ultérieure. Une quinzaine d?entre eux ont été invités, hier,
à quitter l?établissement en attendant le règlement du problème administratif. Le chef du service de
chirurgie, le professeur Hammani, estime que si des sanctions doivent tomber, elles doivent
concerner directement les responsables du service et non les malades. La raison de ce gèle
d?activité, nous explique le professeur Hammani, est intervenue suite au non envoi des bilans
mensuels des activités du service à la direction générale du CPMC. « Le directeur a décidé alors de
geler l?activité et nous interdire l?approvisionnement en matière de consommables, médicaments et
autres produits de fonctionnement auprès de la pharmacie du CPMC à qui il a adressé une
correspondance lui signifiant l?interdiction. Le responsable administratif de la clinique Debussy a été,
le 3 janvier dernier, saisi par écrit pour l?informer de la décision », nous explique le professeur
Hammani, documents à l?appui.
DÉCISION « NON RÉGLEMENTAIRE »
Il considère que cette décision est « injuste » et « non réglementaire ». Elle pénalise, selon lui, 42
malades en attente de leur traitement chirurgical. Pourtant, ajoute-t-il, malgré l?état de délabrement
de la structure, le manque de moyens matériels et tous les autres problèmes, l?équipe a continué à
assurer le service à raison d?une centaine d?interventions par mois. A titre illustratif, il a relevé que
durant les derniers trois mois, 311 interventions ont été réalisées au service. « L?unique moyen
d?attirer l?attention de l?administration aux appels de l?équipe qui sont restés sans réponse était de
geler la fourniture des statistiques », souligne le professeur Hammani qui souhaite « l?arrivée d?une
commission d?experts afin de mener une enquête qui déterminera la valeur du niveau d?activité
opératoire et de l?adéquation coût financier/rendement en intégrant les coûts de fonctionnement et
les dépenses en personnel ». Une requête signée par l?ensemble de l?équipe médico-chirurgicale a
été adressée au directeur de la santé publique. De son côté, le directeur du CPMC, M. Khaldi,
affirme que « la décision de geler l?activité du service est intervenue après avoir envoyé déjà une
mise en demeure au mois de novembre 2006. Cette dernière est restée sans écho. Le service est
dans l?obligation de fournir les bilans d?activité afin de les vérifier et qu?on puisse les transmettre au
ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Il est aussi important de
clarifier la nature de l?activité qui est exclusivement réservée aux malades cancéreux. Seulement,
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les cas cancéreux doivent être admis dans ce service », a-t-il précisé, avant de souligner qu?un
programme de réhabilitation est prévu pour cette structure. « Certains travaux ont déjà commencé
tels que les installations électriques », dira-t-il. M. Khaldi affirme que la situation commence à
connaître son épilogue. « L?activité a repris hier », rassure-t-il. Chose que nous n?avons pas
constaté sur les lieux puisque des malades ont été renvoyés. Seule une urgence a été prise en
charge. « Les malades étaient contraints de ramener avec eux certains consommables. Nous nous
sommes procurés, par ailleurs, les produits anesthésiants », a déclaré le professeur Hammani. En
attendant le dénouement de cette situation, des malades prennent leur mal en patience.
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