• A Candide... (signé Lynda Farida)

         

         Candide votre « complainte » est subliminale. Vous avez exprimé en des mots ô combien révélateurs un comportement sociétal nouveau et inacceptable pour nous millions de femmes nostalgiques d'une époque révolue et toujours désireuses d'être encore courtisées avec des fleurs, de la poésie et des mots attentionnés qui peuvent encore faire chavirer nos cœurs. Incontestablement vous avez raison et c'est par cette écriture à la fois affinée et délirante, savante et intempestive que vous entreprenez de déstructurer un mythe nouveau tout en glorifiant une réminiscence précise de souvenirs incoercibles et de fantasmes qui greffent leurs incohérences sur des mirages. Nous vivons dans une société qui zappe les amours ou les hommes sont devenus insensibles à l'amour épistolaire et à l'amour tout court, au point que certaines d'entre nous en arrivent à regretter les Don Juan pourtant connus pour leur libertinage et leur pouvoir séducteur. Qu'est-il arrivé à l'homo sapiens ? Mon propos aujourd'hui n'est pas de critiquer ce que vous dites mais je viens plaider la cause de cet homo sapiens, je veux lui trouver des circonstances atténuantes, mais attention, je ne trahis pas mes sœurs pour autant, ce n'est que ma supplication pour un retour à la confiance et surtout pour essayer de restaurer un climat d'espérance afin de retrouver l'amour et pourquoi pas consolider l'attachement. Ne serait-ce pas à nous de décrocher pour trouver une ouverture pour sortir de l'impasse ? Demandons- nous, honnêtement, si les hommes n'ont pas des raisons de se sentir négligés. Certes, nous les avons soutenus et aidés à changer le monde, a le transformer, a faciliter nos vies en y apportant découvertes, confort et technologies. Cela a changé nos modes de vie et nous a changées aussi. Nous avons évolué dans nos mentalités nous ne sommes plus celles qui sont élevées de manière a n'être seulement sensibles  qu'aux besoins de l'homme et de le placer au devant de tout. Nous avons privilégié notre réussite sociale, nous avons gagné notre liberté, nous pouvons voter...quelque part nous leur arrachons leur masculinité ! Nous avons même perdu l'envie d'amour car le désir sexuel se dissout dans le souci, la tension d'esprit, le désordre des pensées dirigées tous azimuts. Certaines d'entre nous jugent même désuet le rôle de l'épouse dévouée. Oui, je crois que ce que nous sommes devenues leur fait peur, tellement peur qu'ils refusent de s'engager. Ils maitrisent l'art de l'éviter, ils valsent avec nos sentiments, la force de la passion qui dirige leur action étant souvent destructrice, mais en même temps constituant leur seule essence existentielle. Nous sommes accablées d'obligations, le temps nous manque cruellement, notre vie trépidante pleine de préoccupations nous fait manquer de temps pour aimer et aimer c'est entrer dans le temps gratuit, s'il n'y a plus de temps gratuit il n'y a plus d'amour. Notre comportement au fil du temps a « robotisé » les sentiments de ceux qui sont supposés nous aimer de mille et une façons, nous sommes devenues à leurs yeux des femmes objets qui véhiculent tout un univers de fantasmes auquel beaucoup ne peuvent résister et au lieu de s'encombrer de sentiments qui ne peuvent aboutir qu'à l'engagement, la plus part ne préfèrent

    voir dans cette femme objet qu'une jolie frimousse, une jolie paire de jambes, une jolie pair de seins.....une prise facile, un défi ou un dernier recours à consommer. Ils préfèrent de loin se cantonner dans l'ambiguité refusant une conclusion catégorique, et aujourd'hui les moyens de communication aidant, du virtuel au réel, la multiplicité des rencontres passe pour l'expression la plus « pointue » de la liberté. On signe la fin d'une relation avant même qu'elle n'ait commencée, on est mené par la girouette qui tourne selon le dernier vent qui souffle. Tout cela a abouti à la perte de confiance. « Je suis incapable d'aimer » disent beaucoup d'hommes. Une nouvelle forme d'impuissance. Il y a souffrance, c'est certain !

    Nous, ce que nous voulons c'est être aimée et former un couple, mais pourquoi la notion de couple est-elle indissolublement attachée à la promiscuité sexuelle ? Parce que l'émancipation de la « nouvelle » femme signifie que chaque sexe doit prendre en considération les besoins physiques et émotionnels de l'autre. Alors ils hésitent parce que nous réclamons l'amour, le vrai celui qui existe pour l'éternité, l'amour principe et fin de tout. Mais eux craignent beaucoup ce sentiment brutal qui fait mal telle une flamme qui s'enflamme sans bruler mais qui brule dans l'âme. Alors, ils érigent des obstacles ; le sublime n'est pas au programme de la rencontre quotidienne et l'émerveillement s'il arrive et persiste après des moments romantiques il fait très vite partie de souvenirs. Et ce sont ces souvenirs qui nous mettent une nostalgie qu'il faut bien se garder de prendre pour de l'espoir. Eh bien, exploitons les obstacles au lieu de les contourner. Plutôt que de nourrir nos pensées en nostalgie, pourquoi n'allons nous pas vers eux. Inversons les rôles, agressons- les avec nos demandes, nos attentes. Le mot femme n'a-t-il pas deux sens, la femme qui veut dire femme et la femme, femme d'un homme ? Soyons dans la plénitude totale de ce mot ! Mais attention que la société ne se méprenne pas, nous ne voulons pas défier les coutumes, mais juste corriger et modifier ce nouveau comportement qui s'érige en système social, non pas chez ceux qui aiment mais chez ceux qui désespèrent et ont le cœur vide. Nous voudrions annihiler ces attitudes néfastes. Rassurez vous ce n'est pas une révolte, n'avons-nous pas accepté, pour des siècles, les interdits et les prohibitions que notre culture nous impose ? Oui Candide vous avez  raison, vous qui savez exprimer avec fougue tous ces sentiments contradictoires de l'homo sapiens sans pour autant vous départir de votre inébranlable solidarité pour vos sœurs. Oui ensemble ouvrons leur nos bras, ce ne sera pas un combat perdu d'avance, ne restons pas prisonnières emmurées dans notre « dignité ».Allez, opération séduction tous azimuts !!!!!!!!!!!!!!!!

    Oublions la honte vécue comme une offense inadmissible, oublions leur égoisme qui entrave notre don de soi, oublions nos sentiments d'échec, oublions d'être la partenaire rejetée, oublions l'abus de formalisme ou de conformisme, oublions nos échéances de vieillissement.....oublions.....oublions....et oublions. Sortons- les de ce marasme, sortons- les de leurs doutes, sortons- les de leur mal-être, sortons- les de leurs hésitations, sortons- les de leurs cynisme, sortons- les de leur tergiversations, sortons même certains de leurs abstinences monacales, sortons- les du célibat qu'ils se sont imposés. Sans verser dans le dithyrambe, débarrassons- nous des archétypes surannés. Usons de notre charme manipulateur sinon de notre spontanéité meilleure que toute formule sophistiquée. Ne craignons pas de nous montrer complaisantes et déférentes, c'est tout à notre honneur mais ne devenons pas leur mère avec notre instinct maternel qui nous fait dorloter. Soyons attentives, ayons l'envie de tout partager, c'est primordial, usons de ces petits gestes qui donnent l'intensité à la vie de couple. Au lieu de leur reprocher leur manque d'imagination ou de désir, agressons-les de manière positive non dénuée d'amour et d'humour. Exprimons clairement nos désirs c'est la meilleure façon d'aboutir. Devenons des séductrices, n'avons-nous pas les armes pour ? Allons au devant d'une parade valorisante, nos atouts seront la féminité, la sincérité, l'authenticité, la sympathie, la pudeur, la sobriété mais aussi la sensualité. Trouvons les gestes qui créaient un sentiment de complicité et qui laissent aimant et aimé dans un état d'esprit propice aux délices d'une vie pleinement réussie.

    Oui, homo sapiens, sapiens..... vivons ensemble un amour qui n'a ni début ni fin, ni milieu ni point et qui est tout en un !

     Indéniablement, indubitablement, incontestablement, immanquablement et....inéluctablement nous sommes faites pour aimer et être aimées !!!!!!!!!!!!!

    Je terminerai en  citant Albert Camus : «  Il y a dans les hommes plus de choses à admettre que des choses à mépriser »


  • Commentaires

    1
    Sexe faible..
    Lundi 29 Octobre 2007 à 20:46
    reponse a farida lynda
    Je suis tellement blasée de leurs comportements que je ne veux pas leurs trouver de circonstances atténuantes, car quand on en cherche on trouve circonstances a tout. Je pense que vos dires sont applicables a l’européen pas encore a l’algérien, la femme algérienne même si elle s’est émancipée, dans le fond elle n’a pas beaucoup changé, elle reste malgré son instruction une femme ‘soumise’, très attentive aux besoins de son conjoint, elle est prête a s’écraser pour ne pas brimer l’ego de son ‘male-aimé’, instruite ‘oui’ avant tout, mais reste malgré tout l’esclave d’une ignorance « consentante » qui en fait l’épouse idéale. Ne pas contredire surtout consentir, a l’absurde a l’abjecte car oui pour ‘être’ elle doit faire allégeance par abus de conscience. Elle est consciente que trop de savoir nuit, stereotypé on les fustige on la met au coin d’une pige, elle ‘est ‘ mais elle a fini seule… Ahh les hommes, On les aime, on les chouchoute, on les écoute, on les câline, on s’occupe d’eux, on les ménage en toute circonstances, on supporte leurs coup de blues, on endosse ‘les coups’ en silence, on s’attendri sur leur sort et cela même quand il ont tort… et nous alors ???, que font t’ils pour nous, pourquoi les reproches vont dans un seul sens ??, pourquoi la femme algérienne doit-elle porter les maux de notre cher ‘‘male’’ sur ses frêles épaules, n’est elle pas le sexe faible ???? Aujourd’hui nous sommes ‘indépendantes’, pour certaines femmes d’intérieurs et d’extérieurs, les contraintes sont encore plus importantes et pas seulement dans le travail, les hommes d’aujourd’hui sont aussi très exigeants, on doit être une femme intelligente, belle, sexy, entreprenante mais pas trop, active ; mais aussi une femme d’intérieur, qui sache cuisiner, repasser, raccommoder, s’occuper des enfants et de la maison, c beaucoup !! Vous êtes d’accord ?? pourquoi ne parlons nous pas de ca ?? J’ai l’impression et je ne pense pas avoir tort que dans notre pays quand une femme décide d’avoir ce tain de vie, on le lui reproche !!! « Mais c’est toi qui l’a voulu, non ? », pourquoi l’homme a son tour ne prend pas en considération tout cela ??? Pourquoi la compréhension va elle toujours dans un seul sens ??? Alors maintenant qu’on ne me demande pas de comprendre, que l’homme ne peut plus faire la cours a une femme sous prétexte que la femme brime sa virilité ; là je dis arrêtons mesdames svp !!!!! Nous femmes, nous ne devons pas en faire des assistés, il ne faut pas essayer de trouver des circonstances a tout !!!, on ne va pas quand même se mettre a ‘‘la chasse’’, c pas possible c’est contre nature !… c l’homme qui de tout temps a chassé, et il doit continuer… Parlons de nos besoins maintenant, Quesque j’attends de l’homme ??, bein qu’il soit homme pardi !!! Un homme entreprenant et protecteur, un homme qui sais se qu’il veut !! L’homme dont vous sentez les bras, quand il vous prend, l’homme dont vous sentez la main quand il vous guide. Celui qui vous comprend quand vous ne savais pas se que vous avez !!!(ché pas se que j’ai) et qui vous reprend quand vous déraillez, l’homme dans toute ca splendeur !! Est-ce un mythe ???, non je ne pense pas, il existe belle est bien, reste juste a le trouvé…
    2
    aida
    Mardi 30 Octobre 2007 à 21:08
    Femme battue!
    Un genre d'hommes particuliers: Femme ex-cadre, ayant accompli une carrière rare mais sur le plan personnel fiasco total. Que faudrait-il dire lorsque d'emblée, on se rend compte que l'on s'est totalement trompée de partenaire et le film Dr Jekyll and Mr Hyde se déroule dans votre foyer malgré vous? : les roses cèdent la place à des injures, les poèmes d'amour cèdent la place à une violence inouie, injustifiable, inattendue,insoupçonnée, jamais vécue et des interrogations terribles s'installent devant un présent angoissant ... et un devenir pire.... Nuits blanches, idées noires, larmes qui coulent longuemment et soulagent momentanément, une rage qui vous étrangle :mais comment s'est-on trompée ainsi? Comment par votre propre choix, vous- trouvez vous dans la gueule du loup ? Comment celui que vous aviez placé sur un piédestal est en définitive quelqu'un qui a besoin de soins et qui refuse la chose? On met du temps pour réaliser la terrifiante situation car au départ on refuse d'accepter ce état de fait - et ensuite pour admettre que c'est grave : là,une montagne vient écraser vos pauvres épaules qui n'en demandent autant et vous met par terre : vous étes à genoux car vous n'avez rien vu venir! Et l'enfer commence: tout est prétexte à des cris puis à de la casse , puis à des insultes , à des portes qui claquent et... à des coups jusqu'à perdre son sang!. Des coups gratuits, sans aucun prétexte et le cercle infernal devient un rituel : si vous essayez de communiquer avec des mots cherchés et à bon escient, vous recevez une flopée d'injures et si vous vous taisez, idem,!!! Que faire devant cet enfer qui vous désespère? Lorsqu'il n'est pas rassasié à la maison, et bien il transporte cette violence dehors et ni les gamins du voisinage ni certaine gens sur son passge ne sont épargnés :certes on fait tout pour tenter de sauver son couple mais arrivé à un point, un être sensé ne peut subir indéfiniment autant sans réagir . La honte, c'est lorsque les gens offensés viennent voir la dame en question en lui disant :c'est par respect pour vous qu'on n'ose rien faire à votre époux et du coup, on se permet de vous dire qu'on vous plaint vraiment d'avoir un mari pareil! Alors, elle décide de songer au divorce puisqu'aucune autre alternative ne peut être envisagée car rejetée d'avance mais voilà , une autre épreuve qui l'attend :ce qui devait arriver arriva et l"époux s'est fait licencier de son travail! Et ... une fille de bonne famille ne quitte pas son mari lorsqu'il est au fond du trou,alors elle se console en disant je vais l'aider à s'en sortir puis à le quitter. Elle s'acharne davantage dans le travail, chose fondamentale puisque c'est lui qui les fait vivre. Elle assume tout jusqu'à l'habiller, le chausser, le nourrir et lui payer les frais des avocats et le prend en charge moralement pour tenir le coup mais les procédures judiciares sont longues, longues... Le temps aiguise son humeur, use le combat et le couple se noie ... Enfin, en partie indemnisé, il ne songe pas même à faire un présent,question de lui dire sa reconnaissance. Maalich!! Alors elle décide de se séparer de lui, Basta ! le boulet fut détaché et elle se retrouve libre,ruinée mais libre et ça , ça n'a pas de prix!!! Alors que dire d'un homme diplômé de l'une des plus prestigieuses universités du monde qui se comporte ainsi? Que penser d'un homme qui insulte et roue de coups son épouse en sachant qu'elle n'a pas de parents pour la protéger? Que penser d'un homme qui prend son pied en tabassant son épouse JUST FOR THE FUN? Pourquoi la notion noble de la Redjla est -elle rabaissée et galvaudée à ce point? Ne jamais confondre : l'éducation et l'instruction. Ce qu'elle garde, c'est une certaine résilience à surmonter les cicatrices de la vie et à demeurer convaincue qu'il n'y a de vrai que l'amour et trouve chaque jour qui passe du bonheur autour d'elle et comme disent certains, ce sont ces petits riens qui font le bonheur. Même lui, elle lui a pardonné ...
    3
    Mercredi 31 Octobre 2007 à 01:13
    réponse a "femme battue"
    Votre histoire est trop triste. Elle donne froid au dos. Comment vous une femme instruite et surtout consciente de son calvaire avez-vous pu vivre avec un tel monstre ? Ce que vous décrivez est loin de l'homo-sapiens decrit par la Candide et Lynda-farida, qui nous ont régalées, nous les femmes, avec leurs écrits tout simplement fabuleux. Vous, vous parlez de votre vecu avec un malade mental redouté meme par le voisinage. Un tel homme aurait du etre interné et soigné, et je pense qu'au lieu d'avoir persisté a l'aider a sortir de sa férocité vous auriez mieux fait de le faire suivre par des psychologues et des psychiatres car il présente une forme de schizophrénie ou le malade devient completement inaffectif et indifferent, il peut avoir l'impression que sa pensée ne lui appartient plus, qu'il est guidé ou influencé, et dans son cas par vous en l'occurence, d'où les manifestations de ses réactions violentes. Estimez-vous heureuse de vous en etre sortie indemne physiquement , meme si vous etes traumatisée à vie. Beaucoup de femmes battues qui attendaient que leur compagnon change pour le meilleur y ont laissé leur vie.
    4
    aida
    Jeudi 1er Novembre 2007 à 22:00
    Pour Emilie
    Quelqu’un a dit : « La vie est faite de pire et de meilleur, l’essentiel c’est de s’appuyer sur le meilleur pour vaincre le pire ». La vie ce sont des histoires trop tristes et des histoires très belles Les premières nous donnent le cafard et froid dans le dos - Certains leur tournent le dos - et les secondes nous régalent et nous font rêver. Et entre ces extrêmes, il y a un foisonnement de vies banales. La vie est une succession d’épreuves à surmonter, l’essentiel c’est de s’en sortir. Tout a une fin, chacun sa destinée, sa chance, son combat. On peut accéder à l’instruction et demeurer prisonnier de son éducation, de la société et de ses préjugés. Beaucoup de femmes battues ont fait l’université. Selon les pays, le divorce est une tare et une honte ou juste une simple formalité à accomplir. Et avant de songer à cette ultime solution, nous essayons de sauver celui avec lequel nous comptions finir nos jours car persuadés qu’il y a un fond bon dans chacun de nous. Rassurez-vous, j’en suis sortie à quel point ? Au point de régaler des gens qui nous comparent toute modestie mise à part- à des Lynda Farida et La Candide. Cordialement. Aida
    5
    Mercredi 7 Novembre 2007 à 11:41
    Courage
    En tout cas, bravo Aida! Je suis bien contente que ce cauchemard soit désormais derrière vous... Raconter votre expérience peut aider bcp de femmes qui souffrent encore et qui pensent que le bonheur ne peut dépendre que de celui de leur mari.
    6
    Frederique/Enseignan
    Dimanche 11 Novembre 2007 à 16:01
    Ecrit de Lynda Farida
    Vous dites que les femmes en évoluant ont arraché aux hommes leur masculinité, moi je dirais qu'il y a féminisation de la société. En accedant aux métiers jusque là réservés aux hommes et à l'autonomie financière, les femmes se sont peut etre masculinisées mais les hommes, eux, ont fait le chemin inverse ils se féminisent. Ils s'interessent à leur corps, laissent parler leur émotions, font grand cas de leur vie amoureuse et peuvent aujourd'hui se passer d'une femme à la maison puisqu'ils peuvent et n'ont plus honte de faire les taches ménagères. Aujourd'hui les hommes font l'objet de reproches dans leur engagement amoureux, n'y a-t- il pas une inextricable contradiction? L'évolution vers l'égalité des sexes est là, inutile de la freiner, les femmes ont gagné en liberté et en jouissance et trés souvent les relations entres femmes et hommes deviennent des tractations sur les désirs et demandes de chacun, le lien affectif ne prime plus. Mesdames sortez de votre victimisation, la répartition des roles sexués a toujours découlé de l'évolution sociale dans un contexte donné et dieu merci sans que notre virilité en soit menacée, meme si les hommes souffrent de voir leur "autorité" effacée. Voilà notre nouvelle forme d'impuissance dont parle Lynda Farida et elle a parfaitement raison parceque nous n'imposons plus les règles. Alors mesdames suivez son conseil et prenez l'initiative en amour votre "dignité" n'en souffrira pas. Allez de l'avant mais gardez cette douceur et votre féminité qui font de vous, oui,je l'avoue, l'objet de nos fantasmes. Je terminerai en remerciant Lynda Farida d'avoir pris partie et cause pour le pauvre homo sapiens que je suis mais je veux surtout lui dire merci pour sa façon de dire les choses,merci pour la force et la vie qu'elle donne à son écrit, cette aptitude a communiquer en véritable femme qui excelle dans la manipulation du verbe et de l'idée en fait une dame qui dégage un self-confiance qui ne peut qu'aider les plus récalcitantes a s'engager dans l'aventure merveilleuse qu'est l'amour. Je recommande vivement aux visiteurs et surtout les visiteuses de ce blog de lire"Dans le coeur des hommes" de Serge Hefez, un psychologue qui a tout compris et qui nous l'explique trés bien. PS: LyndaFarida, vous m'honoreriez en me contactant:"frederique.jeanma rie@yahoo.fr"
    7
    Emilie
    Jeudi 29 Novembre 2007 à 14:43
    Pour Aida
    Savez-vous qu'en France un alcoolique sur trois est une femme? Savez-vous aussi que la majorité d'entre elles se réfugient dans l'alcool justement pour oublier les injures et les coups.Elles consomment aussi des anti depresseurs et des produits illicites pour se sentir plus confiantes et peut etre meme plus puissantes. Je suis animatrice chez les Alcooliques Anonymes (AA) et je suis témoin d'une détresse humaine qui dépasse l'entendement.Une de mes "patiente" est aujourd'hui entre la vie et la mort, elle a tenté de mettre fin à ses jours parce que son fils agé de 7 ans lui a dit "tu mérites les coups parceque t'es qu'une pocharde !" Vous savez l'alcoolisme est une maladie, une épreuve douloureuse dont il es t trés difficile de sortir. Certaines heureusement y arrivent mais d'autres replongent quand elles sont confrontées encore aux coups et aux insultes. Vous avez vécu un calvaire, vous avez été "femme courage" vous en parlez si bien, vous avez meme su pardonner à votre tortionnaire et l'on sent que vous renaissez à la vie puisque vous parlez avec détachement de votre cauchemar qui était en fait votre quotidien. Vous vous en etes sorti.....comment? Tel est l'objet de ma requète, dites nous comment faut-il faire pour venir à bout de ces situations sans y laisser des plumes, sombrer dans l'alcool ou la folie. Cela m'aiderait à aider des femmes qui tous les jours s'abiment un peu plus. Merci !
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    Aida Benzid
    Vendredi 30 Novembre 2007 à 16:01
    Bonjour Emilie
    J’ai pris une feuille et j’ai fait « un état général de ma personne » sans aucun ménagement; d’un côté ce qui a fait que je me trouve au fond de l’abîme, ensuite l’état dans lequel je me trouve et enfin ce qu’il faut faire pour entrevoir la lueur qui me montrera le chemin vers la sortie,vers la lumière : en fait, je voulais vivre simplement et me réconcilier avec moi-même: je savais que je n’étais pas la « moins que rien » que l’autre ne cesse de me répéter. La mise à sac de ma personne par l’autre est amplement et suffisamment destructrice pour que j’y contribue moi aussi même après le divorce, Je ne voulais plus détruire ma vie davantage par une quelconque addiction qui, du reste,ne règle aucun de mes problèmes; J’aime la vie et il fallait revenir à la vie, doucement mais fermement : j’étais consciente que je sors d’un cauchemar et il fallait tracer mes priorités pour d’une part ne plus revenir à cet état de fait et d’autre part, faire quelque chose de valorisant de ma personne. Je n’ai rien pris comme médicaments mais seulement un long travail sur moi-même, j’ai eu la chance d’avoir des amis réceptifs pour m’écouter car il est important d’en parler et surtout ne pas perdre foi en la vie. Je suis partie vers les autres, je me suis inscrite dans des associations pour ne pas m’enfermer et apprendre de nouvelles choses, j’ai fait un stage d’informatique et j’ai repris le travail,autre source de satisfaction : ma vie a pris un virage incroyable. Je m’aime et j’aime me faire plaisir. Je n’ai pas le temps de penser à mon passé et j’aime un homme qui est toute douceur … . Peu importe les méthodes de guérison, je demeure convaincue que l’amour aide beaucoup, l’amour est un pansement apaisant aux blessures, à la douleur. Parcours atypique certes mais le plus important, c’est d’avoir un regard positif sur soi, sur les autres, sur la vie… .Je ne sais pas si j’ai répondu à votre requête mais cette démarche m’a aidée à m’en sortir. Cordialement. Aida.
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