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  • Ce qu’on appelle aux USA (et maintenant un peu partout dans le monde) le KIT love, c’est devenu de plus en plus populaire depuis que les nouvelles technologies ont perturbé les habitudes. Aujourd’hui quand les chemins se croisent en dépit des distances, plus question de rompre sous le foireux prétexte que 1000 kms ou plus séparent... Avec l’avènement d’internet, textos, sms et rendez-vous webcam c’est « les feux de l’amour » tous les jours qui ont remplacé la main dans la main, les yeux dans les yeux. LOL !  

     

    Dans le KIT love, la distance cultive le fantasme, crée l’idéalisation. Chacun tente de donner une image favorable de soi en veillant à ce qu’elle ne soit pas contredite par la réalité.  Un  mail devient un outil parfait pour entretenir la flamme, on redouble de créativité, on doit donner à l’autre l’envie de répondre, de continuer…. Et puis il ya des choses que l’on avoue plus facilement à distance, la pudeur est étrangement moins forte face à un écran. On se raconte, on se met à nu parce que la distance donne bcp de confiance à l’autre. Le lien se consolide puis ça devient un quotidien sans les inconvénients.

     

    Puis un jour le virtuel devient réel. On saute le pas, pour se retrouver face à face en chair, en os et en imperfections ! Dans le KIT love, ce n’est pas une déception pour les deux, puisque la relation prend une autre dimension, elle continue même s’il y a les bonnes et les mauvaises surprises mais le tout donne un ensemble qui plait sinon on met fin au tout dès la première rencontre !

     

    Quand le KIT love s’installe on aplanit inconsciemment les doutes, les contradictions, les incohérences et même les convictions. Puis la relation se construit en  une histoire avec un lien qui se resserre malgré les petites crises qui peuvent survenir ou parfois surgit même l’envie d’y mettre fin. On arrive grâce à la distance de dégager un certain idéal de l’amour à travers l’autre. Mais quand le virtuel devient charnel,  c’est patatras !!! C’est un point de non-retour. Parce que c’est une histoire qui va plus loin qu’une simple histoire de cul et que dans la relation les relations sexuelles sont comme des relations amicales, on devient amis-amants. On ne se  voit pas pendant longtemps et le jour ou l’on se revoit, c’est comme la veille. Chaque fois les retrouvailles sont émouvantes, violentes parce qu’on s’est manqués, on veut rattraper le temps perdu, les occasions manquées, on veut se dévorer, rester collés, s’aimer à la folie car on sait qu’au bout il y a encore la séparation…. On en vient à apprécier cette relation, peut être étrange, mais certainement plus romanesque qu’une relation suivie et assidue ou l’on se voit régulièrement à s’en lasser : Les sentiments peuvent annuler la temporalité.

    Ces relations aux formes nouvelles,  permetentt  au couple qui se forme de se rassurer après des périodes dures ou des passages d’incertitude et de déceptions.


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  • D’habitude je suis très difficile dans mes choix en tout domaine, J'ai longtemps été paralysé par la nécessité du choix et par l'impossibilité intrinsèque de savoir à l'avance si le choix est bon ou non, s'il est décisif ou anodin. Now, je pense qu'en fait, tous les choix sont biaisés et que toutes les routes conduisent forcément à notre Rome intérieure. Comme une trajectoire, plus ou moins rectiligne, mais dont le terminus est inéluctable. Il y a des endroits, des gens, des situations que, finalement, on ne parvient pas à éviter. Tout comme il y a d'autres buts que l'on ne peut jamais atteindre, quelles que soient l'énergie et la volonté que l'on mobilise pour cela. Parce qu'en fait, une partie de nos choix se fait en dehors de nous ou plutôt, profondément en nous, sous la ligne de flottaison de notre conscience, là où se nichent nos obsessions, nos désirs profonds, nos haines insurmontables, tout ce qui n'affleurent qu'à peine à la surface de notre personnalité, mais qui est le substrat sur lequel nous sommes réellement construits. Je crois que c'est cette forme déterminée de notre existence que nous avons tendance à appeler destin, histoire de donner un sens à ce qui nous échappe forcément.

     Car tout est là : choisir, c'est ne prendre qu'un seul chemin et oublier instantanément tous les autres. Choisir n'est plus avancer, c'est juste fermer toutes les portes à l'exception d'une seule. La plupart du temps, en choisissant nous donnons des orientations à notre vie sans même le savoir. Il est même rare de pouvoir en prendre conscience. Parce qu'à aucun moment, il ne nous est possible de mesurer les conséquences de nos choix. C'est  seulement  au moment où l'on comprend que choisir, c'est choisir quand même, mais contre nous, que l’on est l'acteur de ses choix, l'acteur principal de sa vie, qu’il devient insupportable d'être témoin d'une vie qui passe, une vie sans soi... 

     Arrive un moment. C’est le moment où l'on comprend que ce qui compte, c'est effectivement de savoir qui l'on est, ce que l'on veut vraiment et ce que l'on est prêt à sacrifier pour y arriver. Une fois passés la sensation de vertige intérieur et l'écrasement innommable de la révélation, (bien douloureuse) il se passe quoi? Ben rien. La vie continue. Ratée ou réussie, il faut boire la coupe jusqu'à la lie et s'intéresser à la manière dont on va remplir le temps qui reste. C'est très con mais au moins ça retire pas mal d'amertume à l'idée de n'avoir pas réussi dans la vie..

     


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  • In Afghanistan, women and children are rotting away in prison for "moral crimes" like leaving an abusive husband!

    High in the Hindu Kush Mountains, a 16-year-old girl named Badia used to lie awake at night, sharing a wool blanket with her newborn daughter and 40-year-old husband. She had become this man's bride at age 12. Almost every day after their wedding, he had beaten her with the broom she used to sweep the dirt floor. "A healthy boy will never come from such a worthless girl," he would say. It was Badia's fault that he had to take a second wife, he announced. She was lucky he was a kind man: No one in the village would have condemned him for killing her, and her child.

    Welcome to Afghanistan, one of the worst places on earth for women. Badia eventually escaped, sort of. One snowy night, the shivering teenager slipped from her bed, baby pressed to her chest. Then she ran, barefoot, up a footpath as old as Genghis Khan. But she didn't get far. She got sent to prison, convicted of the "moral crime" of leaving her husband's home without his permission. She recounts her story while staring at a concrete wall surrounding the women's prison in remote Nangarhar Province. "I'm a criminal in my village," she says, stroking the raven hair of her daughter, now 2. Together, mother and child have served two years of their 10-year sentence.

    In Afghanistan, the most commonly practiced form of judicial "due process" simply requires two men to accuse a woman of a crime. Case closed. No burden of proof or defense. A group of respected male elders hands down the sentence. (Men also appear before this council, or jirga, but usually to settle debts or property disputes. Their wives and daughters are often traded and enslaved to resolve such debts.) For women, typical "moral crimes" punishable by prison—or death—include refusing to marry a rapist, having an affair (or simply getting accused of having an affair), and murder-by-proxy, where in a male family member kills someone and assigns the prison sentence to a female. An estimated 860 women are currently behind bars in the country, along with 620 girls between the ages of 12 and 17, and 280 children, according to the U.S. State Department and the Corrections System Support Program, or CSSP, a private U.S. contractor tasked with reforming Afghan prisons. Ninety-five percent of these women are convicted of "moral crimes."

    Kinah, 21, is a striking beauty with the black-coffee eyes of many in Balkh Province. She sits in one of two rooms that imprison 40 women and 18 children, rocking her 6-month-old daughter, who is nestled in a sheet tied to a chair and bedpost. At age 6, Kinah was promised in marriage to a 40-year-old man, but at 16, she ran away, marrying a young man she loved. She is now a convicted adulteress and widow, as her former fiancé tracked her down and shot her husband. The murderer was sentenced to 10 years; Kinah was sentenced to 12. The room echoes incessantly with children's coughing. The courtyard offers the only escape, where tents serve as shelter from below-freezing temperatures. "Sometimes we have no milk for the children," Kinah says, holding her baby close.

    Mercifully, CSSP and a handful of nonprofit groups such as the Afghan Women's Education Center, or AWEC, are working to improve imprisoned women and children's lives. CSSP works in eight of the country's 34 provinces, repairing crumbling buildings, raising operating standards, and training Afghan wardens. Says Rita Thomas, a CSSP on-site adviser, "What's most heartbreaking are the girls." When funds allow, nonprofits will provide literacy classes, emergency medical services, and counseling. Mike Runnells, CSSP director in Kabul, says the group plans to be in every district by the end of 2011. He admits that these intentions could prove difficult where insurgents still rule with impunity, adding, "Our first priority is the safety of our workers." One adviser was killed in 2007, when her vehicle was targeted in a suicide bombing. For aid groups in the region, yearly budgets are slim. These groups stay afloat thanks to donations, intermittent federal grants, and iron-willed directors who often work without salaries.


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  • Une journée de printemps très douce, une mer d’huile des conditions idéales pour plonger !!!

    Voila une semaine déjà que le stage du P3 est bouclé, et nous sommes brevetés plongeurs 3 étoiles, après beaucoup d efforts de travail et d abnégations.

    L’envie de plongée « exploration » est très très forte et très symbolique : la 1ere plongée après stage ! nous en rêvions depuis quelques semaines déjà.. et voila c’est samedi l’occasion ou jamais.

    On se donne rendez vous pour la fin de matinée mais la journée est si belle que mon binôme décide d’un barbecue sur la plage en famille et avec des amis.. Ok, je plonge et vous rejoint.

    J arrive au club, accueil chaleureux, très même, comme a l’accoutumée, des félicitations fusent a droite et a gauche mais l’on reste très modeste comme  l’on nous l’a inculqué durant notre stage.

    J intègre une palanquée hétéroclite faites de  P1, P2, P3 et un moniteur M2 pour guide.

    Je suis légèrement enrhumé, disons en voie de guérison sans plus.

    Mon apprentissage récent fait que je suis plus observateur et attentif qu’a l’accoutumée et relève une multitude de petites fautes techniques, me disant que de la théorie a la pratique y a un monde !! Évidement je n’ose pas intervenir au risque de me faire chambrer !

    Il est convenu donc du site de plongée des binômes et point.

    Il fait chaud, et sommes tous pressés d être à l’eau.

    Arrivés sur la plage, l embarquement se fait parfaitement bien sans soucis jusqu’ a l arrivée sur site..

    La mise à l’eau est retardée de quelques minutes suite a la contemplation d’un super banc de poisson en surface qui a l'air de se faire « chasser » par un monstre, alors l excitation est exacerbée !!!

    Une fois dans l eau je re-check mon binôme et un P1 qui avait un peu de mal avec ses sangles d’attache et tout étant ok au signal du guide l’on s immerge a la corde au vu du courant de surface..

    Quelques mètres plus bas les sensations de bien être que procure chaque plongée sont au rendez vous… mes oreilles sont passées bien équilibrées..une agréable plongée s annonce !

    L évolution commence, spontanément je me retrouve serre file et suis agréablement surpris par le bon niveau des P1 qui gèrent parfaitement leur flottabilité et donc moins de boulot pour moi !

    Vers -15m une petite sensation de lourdeur au niveau de l’oreille droite se manifeste.. je remonte de 3m, soulagé, je redescends, et j équilibre aisément mes tympans en réalisant une btv c’est vous dire… à -17m ça recoince.. bref, je remonte à 15m ne sachant pas tellement. Est- ce mon oreille droite ou je ne sais quoi.. Étant serre file et avec des P1 évoluer a -16 m me convient parfaitement.

    La gêne occasionnée par la profondeur grandissante disparait.

    Durant la plongée l’on rencontre, murène, sars tambours, poulpe et même une espèce de pélagiques que je ne connais pas… en bref, une super plongée comme on dit !

    Elle prend donc fin comme toutes les bonnes choses, et l’on revient vers le mouillage au palier de principe, à -3m car nous étions restés dans la courbe de sécurité, la sensation de gène a droite réapparait et au fur et a mesure que je monte elle s accentue. En surface c est une douleur franche de l hémiface droite et des dents de la mandibule supérieure… j’enlève mon masque et me mouche, le barreur me signale que je saigne du nez (narine droite), je me rince et monte sur embarcation, personne ne remarque, je reste silencieux et a l’arrière me remouche et vois effectivement le sang.. alors j’essaye de m’expliquer le saignement, et la douleur qui commence à devenir telle une paresthésie  de l’hémiface droite.. un dialogue intérieur débute minimisant cet incident et me persuade que c’est surement une dent mal soignée qui a deconné… au fur et a mesure que le bateau se rapproche du rivage la douleur augmente et je me souviens alors que mon ami P3 est médecin, il m’attend sur la plage pour le barbecue.. je me sens alors rassuré et me dis s’il m arrive quelque chose d’autre, il est la !

    Je me déséquipe rince mon matériel et le range, prends un antalgique discrètement, d ailleurs personne n’a rien remarque hormis le barreur..

    Je file rejoindre mon ami sur la plage, et à sa vue déjà je me sent rassuré, allez comprendre pourquoi, il me sert alors une assiette toute pleine de délicieux mets, je lui réponds que je ne pourrai jamais finir et d ailleurs j’ai mal a la dent !

    Il me questionne et suppose qu’elle devait être cariée. Puis j avoue que j’ai saigné, je me sens presque coupable… car en fait je l’étais ! Mais refusais dans mon fort intérieur de le reconnaitre… je mordille une brochette… et la encore une goutte de sang dégouline, il me tend une serviette et me demande qu’ai-je fais ? Rien, je lui donne mes paramètres de plongée en continuant à mordiller mon bout de viande…et pssssssttttt un bulle d air fuse de je ne sais ou de la région droite de ma joue que j’entends !!! Et la douleur cesse spontanément !!

    Comme par magie ! Ouffff !!! Soulagé, je ressaigne du nez, éponge « ma bêtise » et me mets a dévorer le délicieux plat !!

    Tout rentre dans l’ordre. Au moment ou j écris là ; persiste un petit empâtement du maxillaire supérieur droit dû à l accident barotraumatique du sinus maxillaire que je me suis occasionné moi-même en plongeant ENRHUME.

    J avais tellement envie de plonger, que le fait que mes oreilles « passaient » en surface j’ai négligé le reste !!!

    Combien de fois je l’avais fait auparavant !! Sans aucun souci ; mais cette fois c’était différent : c’était ma première plongée en tant que P3.

    J étais conscient du risque si minime soit-il, mais la sagesse de surseoir a cette plongée si symbolique m’a fait défaut ! C’est l une des leçons les plus importantes de ma vie de plongeur. Ô combien d’années de plongée m’ont appris bien des choses, mais quand ça vous arrive et que la souffrance physique vous touche dans votre chaire, tout est différent !

    Ma pensée à l’issue de cet accident va vers mes moniteurs qui n’ont eu  cesse de nous répéter que la maturité d’un plongeur responsable s’acquiert avec l’expérience et la sagesse et ne jamais perdre de vue qu’il faut plonger en bon père de famille. Et le matin même… mon père m avait dit : « tu n’es pas enrhume toi pour aller plonger quand même ? »

    A bon entendeur salut !


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