Un jour…un homme et une femme se croisent

Un regard, un mot, un amour sur l’ardoise

Puis dans le nid des anges grandit un chérubin
Qui courbe ton ventre et gorge tes seins.

Vint la douceur de tes mains sur mon visage

Un amour, un sourire qui n’a point d’âge

Tous les soirs tu me regardes dormir

Tous les jours tu m’apprends à grandir

Hélas sur les vagues du temps naissent les maux

Ombres qui vont et viennent, nuages avec leur lot

A mon tour je t’ai serrée contre mon cœur

J’ai calmé tes angoisses et tes peurs

Ces souvenirs qui reviennent à ma mémoire, les soirs de déprime

Je ne peux oublier, rien n’y fait, il faut que je les exprime

Je t’ai épaulé, j’ai soutenu ton bras

Je t’ai aidé, j’ai guidé tes pas

Comme tu le faisais quand j’accrochais tes pouces

Et que tu venais toujours à ma rescousse

J’ai senti battre ton cœur, je me suis penchée sur tes pleurs

Tu n’étais que patience, douceur malgré tes nombreuses douleurs

Beaucoup disent que je te ressemble…la vie est un miroir sans tain

Tes larmes de mère sont miennes, c’est bien là nos destins

Il est certain que les mots ne pourront jamais exprimer

Tout le bonheur, tout l’amour que j’ai souhaité te donner

Tu représentes un privilège plus rare qu’on ne le croit

Et qu’une maman on n’en a qu’une sur cette terre ici-bas

Aujourd’hui je sais avec le recul et l’expérience

Que d’avoir une mère dévouée ne tient pas de la science

Ton visage était ma lumière

Tes yeux mes plus précieuses pierres

Tu as été tout... mon âme, mon oxygène

Tu m’as tout appris maman poème

Nous avons marché côte à côte vers les lendemains

Prenant ensemble les mêmes chemins

J’oublierais presque de respirer juste pour arrêter le temps

Ô ! Te rendre immortelle, te garder encore un moment

Mais voilà les anges dans le ciel étoilé

Sont venus trop tôt t’emporter

Me laissant affronter l’insupportable

Ce vide, ce manque… intolérable !

Il y a ceux que l’on aime et qui un jour s’enfuient

Laissant des blessures intérieures qui nous crucifient

Juste ces quelques mots dans le spleen de ce soir

Un message vers le ciel, c’est peut être dérisoire

Mais un peu de blues coule dans mon cœur et s’infiltre

J’aimerais tant redevenir enfant, te retrouver et faire le pitre

Te faire sourire, toi, Héroïne de mon enfance

Dans mes souvenirs aux temps de l’innocence

La place maternelle est unique et imprenable

Forteresse invincible et donjon inviolables !

Tu étais mon âme… ma came, toi maman

Tu es de celles qui ont le don, ce fameux talent

De faire aimer la vie après l’avoir donnée.

Sois-en remerciée…….. Et repose en paix !