•  Effectivement,l’être humain n’est pas né pour vivre seul, et la nécessité de faire un choix est incontournable. On se met ensemble pour vivre ensemble. Deux personnes avec chacune son histoire particulière, ses antécédents d’enfance, son héritage parental, son double héritage grand parental et tout ce qui s’est transmis a travers les générations. Lorsque l’on se rencontre on est déjà né au moins 30 ans avant …comment deux caractères respectifs vont-ils se mettre a « fonctionner » ensemble selon un mécanisme d’interactions entre deux partenaires ?
    Dans le mariage, chez nous, il y a d’abord la pression de la famille et de la société, puis, tout aussi fortement ressenti mais souvent ignoré, il y a ce besoin de tout être humain, arrivé à un certain âge, d’avoir son propre chez soi, et d’en être son propre chef, c’est cette envie tout à fait naturelle d’avoir son petit coin d’intimité, son espace à décorer, ce besoin de se sentir adulte qu’on ne devient qu’après avoir quitté le domicile de ses parents. Ces sentiments là peuvent aider à la décision, quand l’amour et le désir ne sont pas très émouvants, ou carrément absents (surtout dans les mariages arrangés) ce qui constitue une très mauvaise raison de s’engager à partager la vie de quelqu’un d’autre et d’adopter sa famille. Pour les filles, il y a en plus la famille qui s’angoisse, car la société ne pardonne pas aux femmes seules. Alors elle lui met « la pression », le premier venu est « le bon », pas la peine de tergiverser, il faut s’accrocher à la locomotive avant qu’il ne soit trop tard.. En général pour les parents les diplômes et le travail ne sont rien sans statut social. Sans ce « madame » qui précédera le nom, tout ce que fera ou ne fera pas la femme seule sera retenu contre elle.  La société n’aime pas les femmes célibataires, elle s’en méfie, les épie et les attend au tournant. C’est ainsi que le mariage reste, malgré le développement de la situation de la femme qui lui permet de s’entretenir, une fin en soi. La jeune fille n’a qu’à se fier à ce qui lui sert de repère, et les repères diffèrent il y a ceux de la plus vénale à ceux de la plus rêveuse . Vous comprendrez mieux la course au mari ?
    Alors que dans notre société le divorce était tabou, de nos jours, de plus en plus de mariages aboutissent sur un divorce, et ce n’est pas un scoop. Si l’on voulait en discuter, entre nous, sans chiffres et sans statistiques, juste dans l’anecdotique et en nous basant sur nos observations, nous accuserions, plusieurs raisons  sous-estimées : la plus forte étant la mésentente. La plupart des couples qui ne s’entendent pas, n’ont pas pris en compte, lors de leur union, la différence de leurs milieux sociaux respectifs, donc différente éducation, différents parcours et différent sens des valeurs. Et quand bien même arrivent-ils à trouver un terrain d’entente, comment se départager dans l’éducation des enfants, plus tard? L’un d’eux devra se sacrifier pour que l’autre puisse s’épanouir pleinement. Lorsqu’on s’en rend compte, on se retrouve toujours face à deux options : divorcer pour recommencer avec les bonnes raisons cette fois, mais encore faut-il avoir les moyens de sa politique. La deuxième option serait d’accepter sa condition, ou du moins d’apprendre à vivre avec, en essayant de valoriser les bons côtés, car, comme en toute chose, il y a toujours un bon côté, mais pour cela, il faut être de bonne nature, doué pour le renoncement et avoir atteint un sacré degré de sagesse. Ce qui n’est pas évident quand on n’a pas fini de se construire.
    A moins d’un foudroiement soudain et d’un lien sexuel intense de la part des deux partenaires qui se rabibochent après chaque coup d’éclat, souvent la vie fait que le vivre ensemble nous amène a projeter sur l’autre certaines de nos propres tendances qu’on répugne à prendre en compte parce qu’on les juge mauvaises, alors on en charge son partenaire, et pour peu que le partenaire ait en soi les mêmes tendances à l’état latent, il va les extérioriser à l’égard de l’autre et là il faut s’attendre à ce qu’il y en ait un qui absorbe l’autre car celui des deux qui détient le pouvoir (le pouvoir peut être l’argent, le milieu, le look, l’érotisme, la vertu, la méchanceté...) va dominer et l’on aboutit à une union sans union. Ce sacrifice, on ne s’en rend compte que très tard quand c’est trop tard !
     Vous savez toutes les femmes rêvent de l’homme idéal. Même celles qui l’ont trouvé, ou du moins, qui pensaient l’avoir trouvé. Et plus encore celles là, car dans leur cas, l’homme idéal représente tout ce que leurs maris ne sont pas. Le fait de continuer à rêver les aides à digérer leurs déceptions quotidiennes, et à supporter leur destin. Il n’y a rien de mal à cela, le fait de s’imaginer dormir dans les bras de Brad Pitt ne constitue pas une infidélité du moment qu’il ne s’agit que d’une star inaccessible et qu’on garde ses fantasmes pour soi. La grande majorité des femmes subissent l'homme car elles lui "doivent" du sexe, cela fait partie du mariage.... Bref, cela ne veut pas dire que Brad Pitt est l’homme idéal, c’est juste un aspect du concept. En effet, l’homme idéal est un concept, différent pour chaque femme selon ses attentes et toutefois les critères de base restent standards et ce, depuis la nuit des temps. Car ce que veulent les femmes d’aujourd’hui n’est pas si différent de l’époque de nos grand-mères, qui elles, cherchaient d’abord la sécurité. Elles voulaient des hommes qui leur procurent un foyer, gîte et progéniture et qui soient capables de subvenir aux besoins de ce foyer. Aujourd’hui, bien que les femmes soient capables de travailler et  de faire bouillir la marmite au même titre que les hommes, leurs exigences restent les mêmes, si ce n’est un peu plus avec nos jeunes femmes aux dents longues qui vivent dans une société de consommation (toute nouvelle) et qui veulent tout avoir, c'est-à-dire le super confort, l’argent et tout ce qu’il procure. Pour résumer, l’homme idéal en général, est un homme qui gagne bien (même très bien) sa vie, qui ne vous impose pas sa famille, qui vous respecte.
    Les hommes aussi ont leur idéal, ils rêvent de la princesse qui les rendra roi d’un royaume, ils passent la moitié d’une vie à chercher et se fourvoient souvent. Je vous dirais que dans notre société quand on demande aux célibataires de définir la femme idéale, beaucoup d’entre eux commencent par le même critère« Bent familia ». Mais quand on leur demande de définir cette « bent familia », les portraits diffèrent.Pour la plupart « bent familia » signifie une femme issue d’un milieu respectable, née dans la religion, élevée dans la tradition commune et « sedjia », ce qui veut dire qu’elle cuisine bien et sait tenir une maison. En sus tahchem, elle est respectueuse envers la belle famille…Ce sont là les critères en commun, car d’autres ajouteront à cela des qualités acquises tel qu’un bon niveau d’instruction, lui permettant de travailler.
    Parfois l’homme tombe amoureux d’une femme qui ne lui convient pas, elle est exactement à l’opposé de ce qu’il appelait «la femme idéale», mais elle le devient quand même dans sa tête, sous réserve de changer «quelques habitudes». Celles que l’homme appelle «quelques corrections à apporter avec le temps», sont malheureusement la plupart du temps les traits intrinsèques de la personnalité de cette femme. Grave erreur ! car  dans le meilleur des cas, quand il arrive à estomper «ses petits défauts»,  (les femmes sont prêtes à tout par amour ou par intérêt), c’est toute sa personnalité à elle qui s’en trouve inhibée, ce tempérament et ces petites «anomalies» qui l’ont fait se retourner, lui, sur son passage à elle, une fois disparus, c’est toute la magie du coup de foudre qui s’éteint. Et c’est là que le cauchemar de la non compréhension commence. On dit que les opposés s’attirent, d’accord mais pour qu’ils se rallient sans hausse de tension c’est une autre paire de manche. Les femmes sont plus prudentes à ce type d’union, elles ne savent pas toujours ce qu’elles veulent mais une chose est sûre, elles savent ce qu’elles ne veulent pas. Les hommes en sont conscients aussi, et croient dur comme fer qu’ils pourront gérer tout ça. Que c’est une question de temps, qu’elle s’adaptera à lui, qu’il parviendra à mouler sa vie à la sienne. Mais on n’épouse pas une femme pour l’éduquer, on l’épouse pour son éducation. Et quand ça marche, c’est toujours au détriment de l’un ou l’autre. Car ces «petites défaillances techniques» qu’on croit réparer avec le temps, lors de la phase incontournable de réglage, ne sont pas que de simples mauvaises habitudes, et aucun réglage ne pourra les emboîter dans la paisible mécanique du couple fusionnel.
    Chez nous, il y a aussi une interférence de taille dans les couples : La belle famille..c’est à dire belle-maman !!! L’algérien  qui s’est construit essentiellement autour de la relation avec sa mère, cette dernière se place comme un modèle auquel il aimerait que sa femme ressemble. Le fils n'intervient généralement que lorsque la sonnette d’alarme est tirée, à contre cœur, car il ne peut plus ignorer les plaintes de sa femme et continuer à lui prétendre que sa mère l’adore et ce depuis leur première rencontre, où elle lui a fait très bonne impression, quand elle, lui faisait part de son anxiété de ne pas plaire à sa mère.C’est souvent difficile pour une mère d’accepter que cette fusion de départ disparaisse au profit d’une relation d’altérité homme femme, c'est à dire celle de son fils avec sa femme. Alors forcément, belle-maman ne porte pas d’emblée dans son cœur l’intruse et des rivalités peuvent apparaître. La plupart du temps, inconscientes.
    L’un des autres problèmes je me dis, c’est que peu de femmes n’ont pas l’intelligence de s’enrichir en apprenant par la conciliation et le contact et se font des listes noires dans leur tête. Il suffit d’aller dans une salle d’attente de médecin ou un salon de coiffure pour entendre les horreurs qui se racontent sur les belles-filles ou les belle-mères sans aucune retenue, sans honte ! Je le dis toujours à qui veut bien l entendre, essayez d’inclure sans exclure. Ça ne fera qu’afficher votre indispensabilité aux yeux de votre mari, non pas en remplaçant sa mère mais du fait qu’en plus de votre présence dans sa vie, il ne s’angoissera jamais de manquer de sa mère.
    Sinon je pense que l’on peut construire une vie de couple à longue durée pour peu que les partenaires soient motivés réellement pour une vie ensemble. Il y a des mariages qui durent 40ans, voire 60ans…mais comment font-ils me direz-vous ? Je crois que l’essentiel est de ne pas éviter à tout prix le conflit quand il y a matière à reproches de l’un à l’autre le conflit est nécessaire pour balayer les griefs qui risquent de s’accumuler. L’incommunicabilité est destructrice. Quand la crise de la déception arrive, moi je dis avec bcp de recul qu’elle est surmontable et c’est cette résolution qui donne au couple la solidité qui le rendra durable. Il faut savoir accepter le mauvais coté du partenaire, le reconnaitre comme un trait de sa personnalité  comme le sont ses lunettes, ses dents écartées ou ses oreilles décollées, LOL ! Il faut accepter que le quotidien soit au ras des pâquerettes, il faut faire en sorte que les petites misères rapprochent plutôt qu’elles ne séparent. Il ne doit pas y avoir de dominant ou de dominer, mais une définition des rôles. Je reste persuadée que la réussite d’un couple ne peut se passer d’un effort de compréhension dirigé sur soi-même d’abord puis sur l’autre. Cette compréhension doit prendre en compte tout ce qui s’est passé dans la vie de chacun avant la rencontre fondatrice du couple, sinon on voudra toujours façonné l’autre à son image..et là, on va droit dans le mur !


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  • 100 000 visiteurs est pour moi l’occasion tout d’abord de louer Dieu le Tout Puissant, le Clément et Miséricordieux, de nous avoir accordé, mes amies et moi,  la longévité, la volonté, l’envie et la capacité nécessaires pour faire vivre ce blog, et ceci,  malgré les commentaires injurieux, irrévérencieux, calomnieux et diffamatoires de personnes méchantes et jalouses.

     100 000 visiteurs est aussi  l’occasion de remercier sincèrement, avec gratitude et des sentiments nobles, Mme Lena Kathleen Taylor Norman de nous avoir fait l’honneur de participer avec ses textes et de nous avoir fait profiter de son savoir médical en vulgarisant certaines pathologies pour les mettre à la portée de tous et de toutes.

    100 000 visiteurs c’est aussi grâce à  mes amies fidèles qui n’ont ménagé aucun effort.  Elles m’ont été très utiles par leurs encouragements, leur support moral, leur aide et leur totale disponibilité, elles qui par leurs écrits ont bien voulu mettre leur précieux temps pour m’assister à faire vivre ce blog tout au long de son existence.

    100 000 visiteurs c’est particulièrement l’occasion d’exprimer ma  reconnaissance et mes remerciements aux nombreux  lecteurs et lectrices qui sans leur fidélité ce blog n’aurait plus raison d’être...

    Mes chers amis, je tiens à vous dire que si les textes sont  depuis quelques mois moins nombreux c’est parce que je n'ai pas en réalité les moyens de gérer un blog aussi rigoureusement, compte tenu de ce que m'impose « la vraie vie » professionnelle. Voilà presque 5 ans que je blogue. Je me suis exprimé même si mes propos, mes opinions, n'ont réellement aucune importance...mais j'ai été comme tout blogueur attentif à mes stats, me demandant si des chutes ponctuelles révélaient une lassitude possible de mon lectorat, si des remontées signifiaient une meilleure qualité de mes notes et  surtout l’engouement pour les écrits de mes amies et là  je retiens avec fierté que pour le mois de mai 3916 personnes ont lu l’histoire du soldat Gabrielle et 5480 personnes ont lu « Fascinating Facebook » durant le mois de mars, des records !!!

    Je saisis  cette opportunité pour vous dire pourquoi j’ai mis fin aux commentaires. Tout d’abord il  faut savoir que le blog correspond à ce que l'Internet communiquant peut nous offrir de meilleur : la simplicité, la convivialité, la possibilité de publier et d'échanger sans contrainte technique et sans être un spécialiste des " langages " du web. Ici comme ailleurs on prône l'amitié, le partage, la compréhension, la communication et l’échange dans le respect. Le blog est avant tout un outil dynamique et interactif permettant une grande liberté quant au fond mais aussi quant à la forme. Son accès est ouvert à tous, sans qu’aucune condition de richesses ou de connaissances techniques ne soit requise.. Le blog tient tout son intérêt de sa structure qui s’apparente  à un journal personnel dans lequel l’auteur exprime ses impressions : c’est un espace personnel proche du journal intime, appartenant donc à la sphère privée de son auteur, mais parce qu’il est publié en ligne sur Internet, il relève plus d’un journal public. Cette dynamique réactive s’exprime plus encore par la possibilité qu’est offerte aux visiteurs du blog de débattre à coups d’avis et opinions sur chaque billet. Quoi qu’il en soit, le blog est un site Internet, encadré en tant que tel par des règles de droit. Mais il s’agit  tout de même d’un site Internet assez particulier : parce qu’il est si libre, facile d’accès et sujet à une très grande interactivité, pose de nouvelles questions surtout du point de vue des responsabilités engagées.

    Le blogueur peut-il écrire librement sur son espace ? La liberté d’expression et d’opinion en est le principe, bien sur. Mais il ne s’agit pas là d’une liberté absolue. Cette liberté n’est pas sans limite puisque  la responsabilité de l’auteur pourrait être engagée par ses propos qui peuvent être condamnés. Les infractions les plus connues sont la diffamation, l’injure, certaines provocations ou apologies. De ce fait, écrire et publier sur un blog engage sa responsabilité parce que le blogueur est  toujours responsable de ses propos. Mais de quelle responsabilité parle-ton ? Le blogueur peut-il être tenu responsable des commentaires laissés par des tiers ? Différentes réponses ont été apportées à ces nouvelles questions selon les systèmes juridiques envisagés dans la récente loi  de prévention contre la cybercriminalité (loi 09-04 juillet 2009).  Cette loi algérienne qui s’est inspirée des lois françaises prévoit d’insérer de nouvelles dispositions dans le  Code Pénal permettant la poursuite de toute personne réalisant ou diffusant tout enregistrement d’un crime ou délit, diffamations, fausses rumeurs, propos injurieux…communément désignés dans d’autres pays par le terme « happy slapping ». Dès lors, le blogueur commet une faute en publiant sur son blog un billet qui cause un préjudice réel, si cette publication fautive est une infraction visée par les lois pénales ou criminelles. Aussi,  la responsabilité des blogs quant aux billets du blogueur se trouve démultiplié lorsque la toile, en servant de caisse de résonance, permet à des rumeurs de s’amplifier et de porter préjudice à une ou plusieurs personnes, personnes identifiées ou au moins identifiables. L’on juge que le blogueur (qualifier de blogueur hébergeur) dispose donc d’un pouvoir d’appréciation du caractère licite des informations dénoncées comme telles et il devient le responsable  tout désigné même s’il est étranger aux commentaires impliqués...A lui de faire preuve d’une forte vigilance, et à se poser comme censeur pour éviter la mise en jeu de sa responsabilité pour tout commentaire possiblement illicite laissé sur son blog. 

    De même l’on comprendra aisément que toutes les infractions visées par le droit pénal ou criminel des différents pays restent réprimées quel que soit le mode de réalisation. On ne saurait donc admettre aucun blog contenant de la pornographie infantile, incitant à la haine raciale ou faisant l’apologie de crimes contre l’humanité. 

     En conclusion, vous comprenez que la liberté d’expression ne saurait ainsi être le prétexte à la diffusion de messages illicites, injurieux ou diffamants. Moi, par souci moral et par respect aux gens qui visitent mon blog,  j’ai préféré ne plus autoriser les commentaires injurieux ou vulgaires sur mon blog  car  la pluralité d’acteurs désobligeants et malfaisants était devenue source de problèmes. J’ai pensé qu’il était plus sage de mettre fin aux dérives et de ne plus donner l’occasion aux snippers de blog de continuer à flinguer à tour de bras !

    Cependant je tiens à dire que boguer reste un exercice salutaire. Il oblige à faire un peu preuve d'humilité pour soi, qui devrait logiquement générer un peu plus "d'indulgence", voire de "bienveillance" pour autrui... Voilà pourquoi je continue ce blog avec, certes,  un peu plus de distance, de légèreté mais surtout de tranquillité. J’ai cessé d'y voir un enjeu. C’est un retour  au plaisir, à la spontanéité et je continuerai à consolider ce lien sympathique qui me lie à  toutes ces personnes inconnues qui viennent lire chaque jour... Désormais je bloguerai  pour retrouver le plaisir de la liberté, le fun et le plaisir partagé.

    Amitiés. Sbimbof.

     


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  • Qu’est-ce que Dieu a à voir la dedans ? On peut être croyant avoir des convictions religieuses, avoir une foi inébranlable et rater sa vie conjugale sur toute la ligne. Heureusement que Dieu Le Miséricordieux a créé le divorce et ne rétribue pas en un péché l’échec dans le couple. Le mariage qui tient bon ou son éclatement ne relève en aucun cas de la religion, qu’elle soit musulmane, catholique, protestante, juive, bouddhiste ou même que l’on soit athée.
    Savent-ils ce que c’est un couple ? Ben un couple c’est un étonnant mécanisme ou deux personnes définies par leur caractère, leur histoire particulière, leur passé, leur éducation, leurs habitudes, leur code de conduite, leur façon d’être, leurs valeurs, leurs antécédents familiaux, leur héritage parental et tout ce qui leur a été transmis de générations en générations… ces deux là vont se mettre à fonctionner ensemble. Ils vont fonctionner selon un mécanisme d’interactions ou chacun va essayer d’échapper à l’intrusion du partenaire sur son territoire à soi, ceci est particulièrement vrai, lorsque l’union n’est pas basée sur des sentiments forts d’attachement.

    Ce qui fait le succès d’un mariage c’est l’attachement de l’un à l’autre, ce sont les sentiments, il y a l’envie de plaire à l’autre et de lui faire plaisir, il y a le sens du sacrifice, il y a l’envie de le ou la garder, il y a un effort de compréhension dirigé sur soi et sur l’autre, il y a la quête de le/la rendre heureux, de son bonheur dépend le notre, il y a le désir de fusion totale, de communicabilité, il y a des renoncements à accepter, il y a des changements sur soi à apporter, il y a le partage de tout, il y a surtout ce sentiment de trouver la vie intolérable sans la présence de l’autre. Puis bien sur, il y a le lien sexuel aussi, il ne suffit pas de faire l’amour, il faut le vivre, vivre son plaisir, c’est l’exutoire à toutes tensions, c’est l’équilibre qui cimente le couple. Dans un couple il n'y a ni dominant ni dominé.
    Le oui à la vie à deux doit être un oui délibéré motivé par un désir intense de partager la vie de l’autre. Un oui aux contours nets, il ne s’agit pas d’une acceptation à une situation, mais d’une décision!


    Croyez vous qu’il faille être un bon musulman pour réussir à coup sur sa vie conjugale ?? Il est d’excellents musulmans, des imams, des théologiens qui s’arrachent la gueule avec leurs conjoints et qui ont plusieurs divorces à leur actif. Dans toutes les religions il est des mariages réussis et des fiascos !
    Dans toute aventure humaine, il y a l’HOMME d’abord. L’homme avec ses complexités, ses atouts, ses défauts, ses sentiments, ses comportements…On sait très bien que dans cette aventure qu’est le mariage tout le monde ne se marie pas pour les mêmes motivations.

    Bcp d’hommes se marient pour fonder un foyer et n’importe quelle femme fait l’affaire… donc autant laisser maman choisir pour eux. Certains se marient pour avoir une compagne et rompre la monotonie quotidienne. D'autres se marient parce que la religion le recommande. D’autres encore se marient pour des raisons matérielles (ça existe de plus en plus chez les hommes !) vu la cherté de la vie, additionner deux salaires met du beurre dans les épinards…Certains pour des motifs sexuels. D’autres basent leur choix sur un corps, une frimousse, une paire de belles jambes…Pour certains, une femme peut représenter un caprice, on la veut comme on veut une nouvelle bagnole, juste posséder…s’en lasser et passer à autre chose. D’autres pour qu’une femme prenne la relève d’une mère vieillissante, une bonne non rétribuée ! il y a tellement de motifs differents.....
    Les femmes ne sont pas en reste ! Pour bcp d’entre elles (la majorité !) c’est pour se caser et ne plus être une bayera surtout dans une société peu tolérante…donc pour peu que l’homme soit « valable » n’importe quel homme fait l’affaire ! D’autres se choisissent un mari nanti pour bénéficier des retombées d’une position sociale qu’elles ne peuvent pas s’assurer elles-mêmes. Certaines font un mariage refuge pour fuir la violence ou la mal vie, ou l’autorité d’un frère, d’un père….D’autres se marient pour changer de mode de vie, de milieu parce qu’elles n’acceptent pas le leur. Certaines se marient pour le motif sexuel, surtout celles dont la virginité était surveillée …le mariage ouvre les portes à une succession d’amants. Je peux citer des centaines de raisons pour le mariage et là j’exclue d’emblée celles a qui on impose un mari de force et qui n’accepteront jamais cette union dans leur tête et qui subiront à vie parce qu’il n’y a pas d’autre alternative.

    On voit bien que la religion n’a rien a voir, sauf quand elle devient un motif de dispute, si le couple n’a pas la même et que chacun veuille imposer la sienne ….
    On peut être un/une excellente musulman mais ne faire que son devoir (comme un automate) envers l’autre :- (Un homme pourvoira aux besoins de sa famille, baisera pour faire des enfants…) -(une femme tiendra bien son foyer, élèvera ses enfants, partagera la couche de son mari…mais elle ne fera que subir les privilèges que les hommes se sont accordés par leur suprématie !)
    On peut être un/une excellent musulman et être égoïste et faire passer ses envies, son intérêt sur celui de l’autre
    On peut être un/une excellent musulman et être égocentrique et exiger de l’autre qu’il comble attentes et futilités...
    On peut être un/une excellent musulman et ne pas tolérer et encore moins accepter l’autre tel qu’il est.
    On peut être un/une excellent musulman et refuser toute concessions, vouloir rester comme l’on est et vouloir changer l’autre à notre image
    On peut être un/une excellent musulman et être possessif et vouloir accaparer l’autre, ne pas le partager jusqu'à le priver de sa famille..et ça ce n’est pas de l’amour c’est une pathologie!
    On peut être un/une excellent musulman et être d’une jalousie maladive jusqu'à faire tourner la vie au cauchemar
    On peut être une excellente musulmane et être une paresseuse, négligée, négligente et pour qui tenir un foyer relève de l’impossible !
    On peut être une excellente musulmane et ne pas aimer un mari que les circonstances ont imposé, alors….faire la moindre chose pour lui relève de l’effort surhumain
    On peut être une excellente musulmane et ne rien savoir faire de ces dix doigts.
    On peut être un/une excellent musulman et venir d’une famille à problèmes ou les brouilles, les médisances, les secrets …font que chacun érige des barricades malsaines pour survivre. Les enfants qui grandissent dans cette atmosphère répercutent cette désastreuse éducation sur leur couple…sur leurs enfants. C’est connu les familles a problèmes produisent des personnes à problèmes qui,à leur tour, fondent des familles a problemes
    Tout comportement est conditionné par l’éducation,le milieu, la culture, les valeurs, les expériences passées, les qualités, les défauts, les vertus.

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  • Si un jour  il t'arrivait de rencontrer une femme...

     

    Qui t'aime sincèrement, profondément, sans aucun objectif en tête

    Qui t'aime pour toi-même et non pas pour ce que tu représentes

    Qui s'inquiète de toi, de ton bien être

    Qui prenne tes intérêts à cœur

    Qui te respecte, t'admire et te donne l'importance que tu mérites

    Qui rame grave pour maintenir hors de l'eau votre relation

    Qui te fasse passer en priorité dans sa vie, parce que tu es sa priorité

    Qui  s'ingénie à t'écrire des tonnes juste pour exister dans ta vie

    Qui t'envoie chaque jour un sms pour se sentir proche de toi

    Qui avale des heures de bouchon pour passer quelques heures avec toi

    Qui est à ton écoute sans pour autant faire de l'ombre dans ta vie

    Qui se fait petite et te dérange le moins possible (qui n'ose mm pas te saouler au téléphone)

    Qui évite d'aller sur le tchat avec toi pour te laisser à tes potes et à ta liberté

    Qui t'encourage à vivre, à sortir, à aimer...

    Qui réponde présente chaque fois que tu as eu besoin d elle ou de quelque chose

    Qui te gâte juste pour le plaisir de te faire plaisir (elle sait que tu n'as besoin de rien...)

    Qui organise chaque entrevue en prenant tous les risques

    Qui est prête à tout sacrifier juste pour te rendre heureux

    Qui est prête à disparaitre si ton bonheur en dépend

    Qui ne te plume pas, qui ne t'a rien couté....vraiment rien


    .. et que tu la laisses filer c est que tu es un variment un : CON !


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  • Tu sais il y a des jours où on se réveille avec l'envie de ne rien faire et où un petit vent intérieur sert à déclencher la plus violente des tempêtes et tout de suite tout ce qu'on ressent au plus profond de nous a un goût amer nous donnant l'impression que le mauvais sort s'acharne.

    Je ne sais pas si ça t’arrive, mais moi des fois j’ai peur de tout sans raison et j'ai une soudaine envie de pleurer pour rien, j’ai l'impression que le monde entier est contre moi !
    Alors je  ressens en moi une nostalgie qui semble ne pas avoir de fin, je languis mon père, ma mère, mon amie, mon cousin...et plus rien ne me comble….Aucun endroit ne m’offre le bien être que j’aimerai avoir. La moindre petite broutille avec les autres devient un problème insurmontable. J’ai envie de me cacher, disparaître avec ce merdique sentiment de désespoir. J’ai tout simplement la sensation d'être nulle, bête, inutile, une incapable…je comprends pourquoi des gens se suicident.

     Non, j’en suis pas là rassure-toi !
    Je crois que la différence avec les candidats au suicide c'est que dans ces heures où nous perdons tout espoir, ben certains se ressaisissent et se disent « on est fort, on s'en sortira il suffit de prêter attention aux simples choses de la vie et voir ceux qui sont plus malheureux ».

     Mais la source du problème est surtout, à mon avis, d’ordre  relationnel. Par exemple dans la vie professionnelle, il y a des gens qui nous élèvent et d'autres qui veulent nous voir tomber, y a des gens qui nous relèvent et d'autres qui jubileraient si on sombrait, y a des gens qui nous bouleversent et d'autres qui nous dégoutent, y a des gens qui nous intéressent et d'autres qui nous déroutent , y a des gens qui sont incontournables et d'autres que l'on voudrait oublier…toutes ces gens en fin de compte ne font qu'un, telles les pièces d'un puzzle….

     Je pense qu’il faut trouver en soi la force de dépasser, ignorer…se détacher complètement. C'est dingue mais j'arrive à le faire. Je  vais te  paraître égoïste, mais ma notion de l’égoïsme ne consiste guère au refus de la solidarité. Mon égoïsme est dans le plaisir que je mène ma vie à l’égard de tout le magma populaire. Je n’ai pas renoncé à la vie, mais au mode de vie populaire faillible, insuffisant et frustrant. Et ça je le confirme, c’est un souffle de liberté sans égal. Ça peut être le néant oui, ou l’envie du néant. Longtemps j’ai médité sur le détachement total de tout ce qui est palpable jusqu’à atteindre le néant. Comme dans l’explication de l’aboutissement de l’être dans la pensée bouddhiste qui dit que pour atteindre la sérénité absolue, il faut carrément détacher l’âme de tous les sentiments.

    Attends, ne crois pas que je suis en  faillite, je suis en renaissance véritable. Je ne boude pas les personnes, je boude des mentalités qui se veulent subversives mais qui ne le sont pas. Je ne jette pas la pierre sur les autres. C’est peut être de ma faute, je ne m’intègre pas précipitamment. Sache aussi que je ne me fais pas le moindre mal. Il faut juste savoir assumer ses décisions en bon joueur.  J’estime que les liaisons se font dans un esprit d’ouverture et d’envie, sinon c’est d’avance vain.

     Mais heureusement qu'il y a les gens que nous aimons, auxquels nous tenons. Des relations qui nous donnent du bien être.

    Pour l’instant tu es important pour moi, saches que pour toi existe quelqu'un de plus sur cette terre qui te souhaite plein de bonheur et s'inquiète pour toi.

    Regarde le chemin que tu as parcouru, comme tu vois on apprend de la vie, que ce qu'on a vécu n’est qu’expériences dont il faut tirer profit. Si on tombe, il faut se relever, il ne faut pas rester figé, à attendre le temps passer, ou attendre l'aide des autres. Quitte à tout reprendre à zéro...eh ben il faut se redonner de nouveaux buts, sans avoir peur. Tu sais moi je me dis toujours que tout est possible puisqu’ il y a de la vie qui nait dans les endroits les plus invivables. Il y a des fleurs qui poussent au milieu des froides pierres. Il arrive des évènements qui ont des allures de miracles. Il y a de la joie, dans les endroits les plus rongés par la misère.

    Ce n'est pas parce que les choses parfois ne vont pas comme on  veut, que tout est perdu !!!! sourions  à la vie !!!!


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