Vaccination avoids handicaps

Because they usually heal without problems, measles, rubeola and mumps (MRM) are seen as benign diseases. But these diseases are not without risks. In fact we often tend to forget that measles provocate encephalitis that leave, every year, tens of children in a vegetative state. Also congenital rubeola, responsible of severe handicaps, hasn't disappeared and we must know that mumps can complicate into orchi-epididymis (a testicle inflammation) a factor of sterility.
Since 1983, the MRM vaccine protects wholly against these three diseases. But these diseases are still frequent because the number of vaccinated infants remains insufficient. We even think there might be, in the years to come, an epidemic of measles among teenagers. To try to "catch up" on the ill protected children, a second shot is recommended for boys and girls as well aged between 3 and 6.
Concerning the vaccine against chicken-pox, another frequent infantile disease, presently only the children suffering from leucemia receive it while in Japan, for example, all the children are vaccinated because chicken-pox leaves ungracious scares on asian skin.
Another severe sickness is meningitis. Since 1993, there have been 3 vaccines against 3 different germs. The first one a vaccine against a bacillus called haemophilus influenzae has been combined in a shot against diphteria, tetanus,whooping-cough and poliomyelitis. Its main objective is to reduce infections due to this germ especially the meningitis that often touches children under 5. The second vaccine, for another type of meningitis,against the pneumococus is given to infants because it is active from the very first weeks of life. Before that there existed a vaccine which was inefficacious under the age of 2, and unfortunately, it is before this age that the bacterian meningitis due to pneumococus are frequent. They do not only kill but they leave after effects such as mental disabilities etc....And the last vaccine against meningococus A and C meningitis is received only by the people who have been in contact with diseased people.
Two centuries later, after the very first vaccination and the tremendous efforts and progress, scientists are still striving  against infectious diseases. The small-pox (variola) has been eradicated and poliomyelitis doesn't exist any more in some countries, but the struggle is far from ending. The resurgence of tuberculosis, whooping-cough, aids and the resistance of germs to antibiotics show that vaccination is irreplaceable. Researches are going on to improve, discover new ones, and find other simple ways for inoculation.
We must keep in mind that we do not vaccinate for one'self only but for the others as well, because we contribute to stop, diminish or increase the spread of a virus or a bacteria.

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La vaccination évite les handicaps

La rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) sont réputées bénignes parce qu'elles guérissent sans problèmes mais ces maladies ne sont pas pour autant sans risques. En effet, on oublie souvent que la rougeole est à l'origine d'encéphalites qui laissent chaque année des dizaines d'enfants dans un état végétatif et que les rubéoles congénitales, responsables d'handicaps graves, n'ont pas disparu. Il faut aussi savoir que les oreillons peuvent se compliquer d'une orchite-épididymite (inflammation des testicules) facteur de stérilité.

Depuis 1983 le vaccin ROR protège contre ces trois maladies en même temps. Mais ces maladies restent fréquentes parce que le nombre de nourrissons vaccinés demeure insuffisant. On pense même qu'il ya un risque d'épidémie de rougeole chez les adolescents dans les années venir. Pour tenter de « rattraper » les enfants mal protégés, une deuxième injection est recommandée entre 3 et 6 ans chez  les filles et les garçons.

Quand au vaccin contre la varicelle, autre maladie infantile fréquente, il n'est à présent administré qu'aux seuls enfants atteints de leucémie alors qu'au Japon, par exemple, tous les enfants sont systématiquement vaccinés parce que la varicelle laisse des cicatrices disgracieuses sur les peaux asiatiques.

Une autre maladie grave : la méningite. Depuis 1993 il existe trois vaccins contre trois germes différents. Le premier vaccin contre un bacille le haemophilus influenza a été combiné avec l'injection contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et la poliomyélite. Son principal objectif est de réduire les infections dues à ce microbe, surtout les méningites qui touchent les enfants avant 5 ans. Le second vaccin est contre le pneumocoque, proposé aux nourrissons parce qu'il  est actif des les premières semaines, auparavant il en existait un mais inefficace avant 2 ans. Et malheureusement c'est avant cet âge que les méningites bactériennes, dues au pneumocoque, sont les plus fréquentes. Non seulement elles peuvent tuer mais laissent aussi de graves séquelles : retard mental etc....Enfin le dernier vaccin contre les méningites à méningocoques A et C  n'est inoculé qu'aux personnes ayant été en contact avec des personnes malades.

Deux cents ans après la toute première vaccination et d'immenses efforts et progrès, les scientifiques continuent de lutter contre les maladies infectieuses.

La variole a bien été éradiquée et la poliomyélite n'existe plus dans certains pays, mais cependant la lutte est loin d'être terminée. La résurgence de la tuberculose, de la coqueluche, du sida et la résistance des microbes aux antibiotiques montre que la vaccination reste irremplaçable. Les recherches sont en cours pour améliorer, en trouver de nouvelles et de nouveaux modes d'administration.

Et nous devons nous souvenir que l'on ne se vaccine pas pour soi seulement mais pour les autres aussi parce que nous contribuons à stopper, diminuer ou augmenter la circulation d'un microbe ou d'une bactérie.