• je vais quand même te dire ce que j'ai compris en commençant par ce qui n'était pas amour au début avec toi :
    L'amour n'est pas de t'envoyer des textos à longueur de journée
    L'amour n'est pas vouloir constamment être avec toi
    L'amour n'est pas t'appeler pendant des heures.
    L'amour n'est pas faire tout pour te pousser à bout et éprouver ton amour
    L'amour n'est pas vouloir t'accaparer complètement
    L'amour n'est pas te dire à tout bout de champ je t'aime quand tu le sais déjà
    L'amour n'est pas tout cela
    L'amour c'est savoir que tu m'aimes (peut être?) et que je t'aime sans en douter
    L'amour c'est avoir une confiance aveugle en toi
    L'amour c'est être bien à tes cotés et apprécier chaque moment
    L'amour c'est pouvoir te soutenir quand tu en as besoin
    L'amour c'est savoir vivre ma vie et te laisser vivre la tienne
    L'amour c'est tout faire pour te faire plaisir, te voir sourire
    L'amour c'est essayer d'être celle qui peut te rendre heureux
    L'amour c'est combler chacun de tes désirs quand je peux
    Voilà, pour moi c'est tout cela, c'est beau et je te le dis tout simplement : c'est comme ça que je t'ai aimé ! et que je t aimerai toujours!!!!!


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  •                                 Alger étouffe.....Alger se meurt......
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    Alger la belle, Alger la blanche immuable dans son écrin bleu qu'est sa magnifique baie. Témoin suprême de l'art byzantin, arabisance, baroque, classique.....sa beauté tient aussi bien à son site paradisiaque sur les collines que par la présence impalpable de ses anciens habitants qui ont fait son histoire. Cette mystérieuse présence est aussi le charme dont l'ont enveloppée les légendes populaires ainsi que les artistes et poètes.

     

    Alger, la plus grande ville en Algérie à travers un long parcours, est devenue la capitale politique, économique, administrative et intellectuelle.
     
    Alger bénéficie de  la prééminence incontestée dans le domaine politique de même qu'elle abrite tous les sièges sociaux des principaux bureaux du gouvernement, des grandes banques, des compagnies ainsi que  les sociétés d'affaires et les Ambassades. Sa dominance est également marquée dans la sphère intellectuelle quoiqu'il y ait des universités partout dans le pays. C'est aussi le centre des affaires administratives bien que les fonctionnaires régionaux, les walis, exercent des pouvoirs considérables. Dans le domaine économique, c'est également le principal centre car elle a le rôle national et régional puisque son influence est la plus étendue dans la distribution des produits importés et le flux des échanges internationaux.
    Parce qu'elle concentre la richesse produite et possédée : biens et services, commerces, recherche et innovation, activités à haute technologie, développement de l'économie et de la connaissance, Alger draine un flux considérable de visiteurs tous les jours. Ils viennent de tous les coins du pays par trains, par avions, par cars, par bus, par taxis par camions, par voitures...... ils encombrent la ville, particulièrement le dimanche et mardi, avec leur pollution sonore ils rajoutent le monoxyde de carbone de leurs moteurs à une pollution visible sur les façades encrassées.
     Alger a atteint le seuil de saturation.
     Au lendemain de l'indépendance sa forte demande d'emplois, générateurs de vaste flux de populations rurales, a crée une grave crise de logement et un urbanisme sauvage des poches périphériques ou se niche l'habitat précaire et illicite. Ces coins excentrés accrochés à des terrains sans la moindre infrastructure sont menacés de tous les risques naturels. C'est le cas des hauteurs de Bab El Oued. La continuelle urbanisation anarchique a pris de grandes libertés allant jusqu'à s'installer dans les lits d'oued !
    Il serait temps de désengorger Alger.
    Ce n'est pas la création de villes nouvelles qui desserrera la pression sur la capitale.
    Il faut une métropolisation des grandes villes existantes. D'ailleurs la ville de Bouzghoul qui fut investie de l'ambition d'équilibre graduel des effets attractifs exercés par la capitale est aujourd'hui presque à l'état d'abandon tandis que des petits commerces de toutes sortes foisonnent autour, dans la perceptive de vivre au crochet de la nouvelle ville.
     Même constat pour la ville nouvelle de Sidi-Abdellah, outre l'agression à l'esthétique de la nature et de l'environnement, ce projet aux ambitions démesurées ne présente pas les chances pour se réaliser de manière orchestrée et conforme aux objectifs et à l'esprit d'une ville nouvelle.
     L'Algérie entière est en permanence un immense chantier parce que les chantiers publics et privés  mettent un temps infini pour s'achever. Beaucoup de nos enfants naissent et grandissent dans la culture de ce qui est inachevé et qui inspire si peu le « beau » !
    <o:p> </o:p>Il faudrait une politique de la ville qui améliorerait la qualité de vie en milieu urbain par la maitrise et l'organisation de la croissance, la promotion des zones urbaines par la réduction du déficit en équipement, la diffusion et le renforcement du service public, l'amélioration de l'accès aux structures de la santé, de la culture, de sport, de détente et de déplacement, la mise en place de normes et repères pour l'insertion des actions dans la cohérence globale du fonctionnement de la ville. Plus besoin pour le citoyen de se tourner vers la capitale pour le moindre tracas.
    Un système hiérarchisé ferait d'Alger une métropole internationale et les villes principales, Oran, Constantine, Annaba, Sétif et Tlemcen des métropoles de niveau national avec des fonctions internationales tout en étant un réseau de pôles régionaux.
    A moins de donner une vocation spécifique à chaque ville, à l'instar de nos voisins Marocains, dont Rabat est la capitale politique, Casablanca la capitale économique, Fez la capitale religieuse, Marrakech le pôle touristique etc.....
    <o:p> </o:p>Reste que la réussite du desserrement des pressions exercées sur la capitale est possible, elle dépendra d'une démarche cohérente et planifiée pour une amélioration du cadre et de la qualité de la vie.
    <o:p> </o:p>

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  • Le drame des jeunes d'aujourd'hui est de vivre une adolescence prolongée, pour jouer ils ne sont plus des enfants, ils jouissent d'une réelle maturité dans le regard qu'ils portent sur la vie et le monde ; mais, et c'est cela tout le drame de leur situation, les adultes ne leur laissent aucun pouvoir réel, aucune possibilité d'action efficace. Et ce n'est pas en renforçant la mise à l'écart que l'on arrivera à quelque chose. Il semble qu'il y ait – et cela dans tous les pays et dans tous les régimes- qu'il y ait entre les jeunes d'aujourd'hui qui constituent une immense « classe » d'âge, et la « société établie » non point l'habituel conflit des générations, mais un divorce profond.
    Le jeune d'aujourd'hui, s'il est normal et intelligent, est naturellement universaliste, internationaliste : il inaugure, en direction des autres, un nouveau type de relation dont beaucoup d'adultes « installés » ne soupçonnent même pas l'existence. L'autorité lui parait –et il a raison- être une somme de contraintes, plus ou moins sacrées, qui tombent d'en haut. Ordonnée du haut vers le bas. Il est très mal à l'aise avec cette rigidité qui éclaire sur la désaffection des jeunes pour ces structures « bureaucratiques »que sont les partis traditionnels, où la vérité semble détenue par les hauts « mandarins » ou des « appareils » dogmatiques figés et périmés. Ils sont tapis dans l'ombre, dans les ministères, dans les administrations, dans les syndicats, dans tous les partis, dans les facultés mêmes ils ont la main mise sur le pouvoir.

    La grande maladie humaine, c'est le pouvoir. Le pouvoir de l'argent. Le pouvoir des « surhommes » ou qui se croient tels. Partout dans le monde, la majorité des pouvoirs sont soit entre les mains d'une oligarchie aristocratique, d'un « comité central » tout puissant, d'un gouvernement religieux, d'un gouvernement tyrannique, d'un gouvernement sans légitimité, d'un gouvernement incapable etc......... ou encore entre les mains d'un président « génial ». Les hommes « providentiels » quels qu'ils soient deviennent néfastes parce que rendus fous par le pouvoir. Pourtant ces hommes du pouvoir sont censés décrétés pour leur peuple le bonheur ; ils le font surement...mais sans leur peuple !

    Les adultes bien pensants disent aux jeunes de préparer leur avenir. Quel avenir ?
    Des rétributions mensuelles rivées à un travail monotone dans le meilleur des cas ?
    Trop souvent on invoque pour eux l'expérience contre le savoir, mais comment s'acquiert une expérience si le pied n'est jamais mis à l'étrier ? Hélas, la compétence est rigoureusement sanctionnée par ceux dont l'incompétence est payante. On légitime plus ceux-là dont le capital scolaire est limité, ceux dont la propension aux investissements s'oriente vers le profit qui promet à des catégories particulières de s'enrichir.
    Tenez par exemple, quand on parle aux jeunes de « collectivités », de l'intérêt des collectivités, c'est abstrait, le jeune préfère qu'on lui parle de communauté ou il y a le fait de l'individu humain. Et d'ailleurs que leur proposent les diverses sociétés qui ont le pouvoir? Un ensemble de machines ou tout est pensé et dirigé d'en haut vers le bas jusqu'aux entassements dans des grands ensembles ou dans des cités dortoirs, édifiés pour l'intérêt de quelques groupes privés mais rarement pour les communautés humaines qui y vivront.

    L'inertie, la sourde hostilité, la désillusion collective, le décalage entre les aspirations et les chances et l'écrasement des structures de dialogues sous les arguties administratives ont peu à peu écœurés les jeunes.
    Ils sont aujourd'hui à la recherche d'une réalité nouvelle. Le jeune d'aujourd'hui veut un nouvel espace social, un espace objectif, une structure de relations ou les interactions représentent ceux qui sont engagés pour le bénéfice de la nation et non pas ceux qui détiennent l'économie et les innombrables profits indirects et cachés qui en sont corrélatifs. Le jeune d'aujourd'hui se sent plus frère que fils et pour utiliser un mot courant, il se voit « camarade » de l'autre. L'utilisation de ce terme n'est pas qu'un emprunt à la littérature révolutionnaire. Il correspond à une réalité plus profonde. Le tutoiement, que connaissent bien les adultes qui rencontrent les jeunes, n'est pas irrespect, mais une reconnaissance plus directe de l'autre ou il n'y a plus de dominant et de dominé, mais des êtres différents, complémentaires parmi lesquels tel ou tel peut avoir une fonction d'autorité reconnue librement.

    Ces nouvelles relations que cherchent, même inconsciemment, les jeunes de tous pays tendent vers l'horizon du monde. Les « frontières » sont mortes pour eux, et les nationalismes bons à mettre au musée avec les monuments aux morts, morts en général pour rien.

    Aujourd'hui les jeunes reçoivent, sans le moindre étonnement, des informations convergeant vers eux de tout l'univers. C'est tout ce décalage « affectivité » avec sa cohorte de changements de la civilisation, dite industrielle, c'est tout ce que les enfants ont découvert à coups de publicité. Ils sont gavés aux multimédia, ils sont devenus les manipulateurs de machines savantes : internet, téléphone cellulaire, ordinateurs, télévision HD...que les parents connaissent à peine ou pas du tout. C'est ce décalage aussi qui rend de plus en plus profond le fossé entre les générations. Ce sont deux mondes séparés comme des poissons rouges qui se regardent dans deux aquariums juxtaposés.
    Quels que soient les régimes, quels que soient les noms dont on les baptise, les jeunes générations deviennent d'autres générations absolument différentes dans leurs comportements.

    Que reste-t-il à un jeune où une jeune sensible, désenchanté qui regarde le monde avec lucidité et qui se soucie de l'absence de la finalité humaine qui caractérise les systèmes qui s'imposent...oui, que leur reste-t-il ?
    Il ne leur reste à comprendre que le seul domaine concédé à leur liberté, celui de la consommation, du jeu, du sexe, voire de la religion!

    Quant à la dimension universaliste de la vie ?
    Même si le dualisme « dirigeant-dirigé » l'a réduite à des réalismes mercantiles dans un nationalisme cocardier, des microcosmes vieillots, restreints, mesquins.... la prise de conscience des jeunes est là, la mondialisation conduite à pas forcés aussi.......le vent du changement peu souffler fort pour peu que l'on donne aux jeunes la chance de se réaliser...... leurs luttes ont pour enjeu l'ordre, la croyance, le crédit (et le discrédit), la perception, l'appréciation, la connaissance et la reconnaissance, le nom, le renom, le prestige, l'honneur, l'autorité, tout ce qui fait le pouvoir symbolique reconnu comme pouvoir aux valeurs justes. Ce n'est pas facile, ce ne sera pas facile même dans une société technologiquement avancée mais ils sont animés d'un sentiment fabuleux...... le « struggle for life » !!!!!! La vie, c'est ça, la formule anglaise, dans sa concision, résume ce qui est.

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