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Dieu a créé les yeux pour voir, et les larmes pour sortir le trop-plein de nos émotions. La force de pleurer est une ressource cachée que nous possédons tous et les larmes en sont l'expression. On pleure de joie, de tristesse, de douleur où pour mille et une autre raisons, ce n'est donc pas une honte, ou une faiblesse que de pleurer, mais un grand bienfait comme rire.
Alors pourquoi les hommes ne pleurent-ils pas ?
Bien sur il y a la manière dont chaque individu affronte la joie ou la douleur et qui dépend de multiples facteurs : la tradition, l'éducation, la culture, l'histoire personnelle et bien sur la personnalité.... mais hélas certaines cultures n'encouragent pas le déballage émotif, il est mal vu qu'un homme puisse pleurer en public quelle que soit la circonstance et souvent les hommes ont reçu une éducation d'un autre temps. Il y a donc le conditionnement familial et culturel, on enseigne souvent à un fils qu'il doit être fort en toutes circonstances, que les larmes sont pour les filles, un garçon, lui, ne pleure jamais. :"Ne pleure pas si t'es un homme, tu dois être fort !»
Pourtant notre société ne facilite pas la paix, la solidarité, la sérénité, la joie de vivre ni l'espoir. Alors pourquoi fuir les situations qui pourraient faire monter aux yeux les larmes libératrices?
En étant programmés à ne pas pleurer même quand ils sont blessés physiquement ou émotionnellement, les hommes doivent coûte que coûte maintenir leur calme et présenter un visage impassible même lorsque leur cœur pleure l'être cher, saigne d'amour, de tristesse, de peur.... Quand on est conditionné et qu'on se focalise sur les apparences, on connaît inévitablement l'isolement et la solitude en intériorisant ses sentiments. Résultat, ces immenses réservoirs de larmes non versées ont donné des hommes qui cachent leurs sentiments, des êtres murés dans des concepts figés.
C'est pourtant faire preuve de courage que d'accepter de se laisser aller à pleurer. Les larmes servent à préserver notre humanisme en permettant de montrer les sensations que l'on ressent lors d'une confrontation joyeuse ou douloureuse. Pleurer n'est pas un signe de lâcheté tout comme ne pas pleurer n'est pas un signe de virilité. Pleurer veut dire que l'on vit et que l'on ressent les choses, tout simplement. Rien n'est plus touchant qu'un homme qui n'a pas peur de dévoiler ses sentiments quels qu'ils soient.
Un homme qui pleure, c'est un homme qui sait aimer et qui sait ce qu'est la souffrance.
Là où il y a une larme, il y a un cœur rempli de joie ou de mélancolie et seul l'être qui laisse filer une larme peut comprendre celle-ci, elle qui perle au gré du moment. On pleure pour se vider de toute sa douleur ou pour exprimer sa joie, chaque larme qui s'écoule vivement pour laisser fuir l'autre qui la suit obéit à un processus, à une magie qui apaise.
En général les larmes viennent d'elles-mêmes, peut être sommes nous tout simplement trop sensibles. Notre cœur, notre âme, sont trop sensibles. Sensibles à l'amitié, à l'amour histoire d'un jour ou pour toujours, au désengagement le désamour. Sensibles à la gloire, à la honte, au sourire d'un enfant, aux beautés de la nature qui nous entourent.... Est-ce peut être que nous aimons les gens : nos proches, nos parents, nos amis-es....que nos larmes ne tarissent pas en toutes occasions? Se laisser aller à pleurer n'est pas une tare. De valeureux guerriers après de durs combats ont laissés libre cours à leurs larmes sans pour autant être jugés de façon négative. S'il existe une différence globale entre hommes et femmes, elle est en grande partie influencée par le conditionnement social. Si les hommes ne pleurent pas c'est qu'ils craignent surtout de paraître faibles..... Il n'y a pas que les femmes qui peuvent pleurer, les hommes vivent les émotions tout comme les femmes, ce n'est pas une différence dans la sensibilité..... ce n'est que l'approche qui est différente!
Larme qui roule et coule
Bonheur en découle
Larme de rire et de joie
Qui pétille.. explose en soi
Des délices dont on est proies
Parfois de la félicité au désarroi
***
Larme qui coule et roule
Chagrin qui en découle
Larme vive et indolore
Cristal limpide et incolore
***
Larme qui caresse
En délicatesse la détresse
Elle voltige, culbute mais n'arrête point
Cette tristesse sans fin
***
Peine qui coule
Larme qui roule
Pour finir ta course
Au coin de la bouche
***
Larme qui croit en les promesses
Par envie ou par faiblesse
T'accrochant à l'ivresse
Des prétendues tendresses
***
Larme roule et coule
Raconte, libère tes peines
Souvent vaines
Triste déveine
***
Larme qui coule et roule
Chagrin qui en découle
Puis va t'échouer dans un recoin
Toute seule, toi qui craint
De mourir enfin
Larme c'est ton destin......
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un vide, un gouffre, un manque....un manque de toi......
Un vide, voilà ce que je ressens.
Je cherche ce mot depuis déjà un temps
Des jours sans pouvoir le trouver
Des jours vides que je n'arrive pas meubler
Je peine à mettre un nom sur ce que tu as
Provoqué en moi. Un vide. oui c'est ça
Un gouffre, un manque. Des jours
Que je ne vois plus rien autour
De moi. Je n'entends pas, je ne ris
Pas. Je ne pleure pas. je survis
Des jours que je revois sans cesse
Ton visage, ton sourire, je revis tes caresses
Tes yeux qui m'embrassaient, tes yeux qui semblaient
Vouloir me dire "je t'aime" ta fougue qui m'emballait
Ton sourire qui remplaçait tes mots
Ton sourire qui était tout beau
Ta main dans la mienne.
J'étais à toi, ta tienne
Ton corps qui semblait me dire "toi et moi,
On ne fait plus qu'un". J'y crois encore, j'y crois
Je repense sans cesse à ce qu'on était
Toi et moi.... vivant la volupté dans la sérénité
Des jours.......
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Hommage à Mon ami médecin qui se reconnaitra
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Tu ne le sais pas et pourtant je t'admire,
Car tu es toujours là, lorsque la vie chavire
Ta présence discrète au cœur de l'hôpital
Fait souvent reculer la douleur et le mal.
Tu combats la souffrance avec persévérance
Et l'on voit de tes mains renaître l'espérance.
Que de sanglots, de douleurs, de maux, que de soucis
Au cœur de cet enfer quotidien par tes soins sont adoucis
Ton royaume est bâti de râles et de larmes,
Et dans ce monde froid, tu n'as pour seules armes
Que ta force tranquille et l'espoir
Ajoutés bien sur à ton savoir
Il y a aussi ton grand cœur généreux
Qui apporte la paix à tous les malheureux.
Tu deviens le confident aimé des solitaires
De tous ceux que la vie a rendus grabataires
Tes longues nuit de garde sont des épreuves
Qui n'entament en rien ta passion toujours neuve
Ton ordinaire est un combat de tous les jours
A prendre des décisions vitales, rapides et sans détours
Tu offres ton sommeil, tu distribues ton temps,
Tu soignes, tu guéris tout en réconfortant.
Mais face à la grande faucheuse tu es impuissant
Et c'est là le drame de ton échec cuisant
Même si c'est le destin et Sa volonté
C'est un fait que tu as encore du mal a accepté
A toi mon ami le champion des diagnostics
Tu es la providence au sourire angélique !
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C est la le 100eme billet du blogg et bien evidement il est de la merveilleuse plume de LF.
je vous laisse donc deguster !!
J'ai longtemps cherché un mot pour t'aimer.
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Un mot que pour toi, toutes ces années j'aurais gardé.
Un mot qui n'a appartenu a aucun être aimé.
Un mot que j'aurais pu t'inventer.
Un mot, qui dirait " je t'aime" sans le prononcer,
quelque chose d'inhabituelle, mais crée,
pour nous deux, simple, gentil, mais pour nous gravé,
pour toujours, dans nos esprits, voilà la vérité.
J'ai beau fermer les yeux et essayer de trouver.
Ce mot qui donnerait un sens a un amour fou, insensé.
Ce mot qui malgré tout, me donnerait le droit d'espérer.
Ce mot qui a jamais, pour nous deux serait sacré.
J'ai fini par me dire qu'il n'existait pas dans cette réalité.
Le mot que je voudrais te dédier.
Le mot qui pourrait nous ressembler.
Le mot que mon cœur a tellement besoin de crier.
J'ai décidé finalement ce mot de le conjuguer
À tous les temps et pour l'éternité.
Afin que jamais tu ne puisses oublier.
Que je t'aime et que toujours je t'aimerai.
Mais c'est une fin banale, et quelconque,
je ne suis pas trop pour les mots, comme mon bébé,
ou d'autres, que je trouve, ridicule, dénué,
de sens, d'intensité et de beauté.
C'est un mot arc qu'en ciel, magique, féerique,
qui serait la, dans nos cœurs, en beauté,
c'est comme dire, je t'aime, c'est léger,
et facile a dire, mais le prouver........
Et plus prosaïque, il faut continuer,
ses efforts, tous les jours, pour démontrer
son amour, ne pas se laisser aller,
en se disant, on s'aime cela ira bien, il faut persévérer.
C'est le mot que je veux, mais majestueux,
qui en met plein nos yeux,
quand on se regarde nous deux,
c'est simple : toi et moi faisons tout pour être heureux.
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Tu es celui ...
Celui que je voudrais rendre heureux
Heureux d'être aimé ... car c'est t'aimer qui me rend heureuse ...
Moi, je ne connais de vrai que ton étreinte chaleureuse
Aimé pour celui que tu es ... Tu es celui-ci...
En moi tu as su regarder, regarder mon âme
Pour comprendre mes blessures et mes larmes
Et par tes mots calmer mes peurs
Me donner l'envie d'aimer à nouveau, croire au bonheur
Parce que la douceur de tes paroles et de ta voix
Peu à peu m'ont guidée jusqu'à toi....
Tu es celui ...
Celui que mon cœur attendait
Attendait à en perdre la raison
La raison d'être à toi...Tu es celui-ci....
En moi tu as vu au plus profond de mes yeux ...
Compris que derrière il n'y avait qu'un creux
A la profondeur de ta richesse j'ai laissé jaillir ce feu ...
je n'avais qu'une unique envie..être seulement à toi
Pourtant j'étais courtisée, je n'étais pas aux abois !
Dans tes mains j'ai déposé les racines de mon âme, de ma vie
Ma seule inquiétude était que tu n'aies pas envie
Tes caresses, reflet d'un délicieux message ....
La lave de nos sens embrase n'importe quel rivage ...
La raison d'être à toi ... La raison d'être en moi ...
Sois à moi ....je suis à toi....
Tanguons tous les deux sous une douceur marine ...
Ton visage dans mes cheveux je m'incline ...
Si je suis malhabile, guide-moi de tes mains ...
Que mon souffle se mêle au tien, je sais que je ne crains rien ...
Tu es celui avec qui je veux unir ...
Mes sens et mes plaisirs ...
Découvrir le troublant désir ... Tu es celui qui ....
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