• Un jour, l'âne d'un fermier est tombé accidentellement dans un puits.
    L'animal gémissait pitoyablement pendant des heures et le fermier se demandait quoi faire.... Finalement, il a décidé que l'animal était vieux et le puits, tari, devait disparaître de toute façon. Donc, ce n' était pas rentable pour lui de récupérer l'âne.
    Il a invité tous ses voisins à venir et à l'aider. Ils ont tous saisi une pelle et ont commencé à enterrer le puits. Au début, l'âne a réalisé ce qui se produisait et se mit à crier terriblement, à fendre le cœur des plus durs.
    Puis, à la stupéfaction de chacun, il s' est tu.
    Quelques pelletées plus tard, le fermier a finalement regardé dans le puits et a été étonné de ce qu'il a vu. Avec chaque pelletée de terre qui tombait sur lui, l'âne faisait quelque chose d'épatant. Il se secouait pour enlever la terre de son dos et montait aussitôt dessus.
    Pendant que les voisins du fermier continuaient à pelleter sur l'animal, il se secouait et montait sur l'amas de terre. Bientôt, ce fut la stupéfaction générale... l' âne sortit hors du puits et se mit à trotter!

    Moralité ???
    La vie va essayer de t' engloutir de toutes sortes "d' ordures". Le truc pour sortir du trou est de se secouer pour avancer.
    Comment Arrêter la galère? C'est simple.... décrocher de ce qui n'est pas essentiel en évaluant chaque difficulté "a minima" pour pouvoir la dépasser parce que, dis-toi, que chacun a en lui les ressources qui le permettent.
    Nous pouvons sortir des puits les plus profonds, même ceux qui nous semblent sans fond, en n' abdiquant jamais... Il ne faut jamais abandonner! surtout ne jamais se laisser submerger par ce sentiment un peu tragique de l'impossible.
    Secoue-toi et fonce! Rappelle-toi, surtout dans les moments les plus sombres, ces cinq règles simples!
    1. Libère ton cœur de la haine.
    2. Libère ton esprit des inquiétudes..
    3. Vis ton présent, tu n'as pas les clés de l'avenir.
    4. Donne plus.
    5. Attends moins.
    Et rappelle toi surtout que le bonheur n'est pas un dû. Il faut le mériter. Plutôt que d'attendre qu'une situation s'améliore, mieux vaut bouger soi même pour faire changer les choses !


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  • Issu des quartiers boueux de la banlieu
    Cash je crache sur tous ceux qui nous ont mis à l'écart
    Car c'est pas dur de s'apercevoir
    Que keufs et lascars marchent dans le même brouillard
    Nous, c'est ensemble qu'on avance sur la route de la dernière chance
    On pense, on danse sur vos carences d'esprit
    C'est là le but de nos vies
    Attend je t'explique sur ces quelques répliques

    Nous somme la rage, c'est en mordant qu'on se propage
    Large est notre espace on vit comme des apaches
    Vos menaces, vos fouilles, vos keufs de mes couilles
    N'arreteront pas la marche aucun de nous n'a la trouille
    Idée utopique d'une idée artistique
    Et d'un autre moyen de faire de la politique
    Nous somme le déclic d'une autre forme de révolution
    Tues-en un, il en pousse des millions !

    Et oui ! Babylone déconne !
    Il entretient la connerie des hommes
    Chirac vend ses pommes sous les regards de Clinton
    Nous ne retournerons pas nos vestes
    On ne mangera pas vos restes
    Nous sommes nombreux vaccinés contre votre peste

    [Refrain] :
    Oui ! On t'encule
    C'est pas d'nous si le monde recule
    Notre mouvement étendra ses tentacules
    Jusqu'à ce que Babylon bascule
    La lutte est neuve
    Elle saura faire ses preuves
    Si de ces mots tout le monde s'abreuve
    Eh ! Mes frères, nous somme la lumière
    L'heure de la révolte a sonné
    Eh ! Mes frères, nous somme la lumière
    L'heure de la révolte a sonné...

    Nous sommes la malaria des campagnes
    Y a pas que dans les cités que la révolte gagne
    On a fait overdose des ministres et de leur prose
    Ensemble on a décidé de faire quelque chose
    Retour à la terre, mère nourricière
    Des tipis, du bois, des légumes verts
    On fera taire le connard qui ne comprend pas
    Que c'est lui qui dégage, nous on reste là
    Armé d'une idée et de conscience
    Nous irons bien plus loin qu'aux frontières de la France
    Nous sommes des humains bien décidés
    A gagner la guerre qu'on a déclaré
    Le peuple uni jamais ne sera vaincu
    Et c'est celle du peuple que tu as dans le...

     

     

     

     

    http://fr.youtube.com/watch?v=w6Lq4o8jCuk


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  • Très tôt l'homme découvrit, sans doute en observant les animaux qu'il pourchassait, que l'eau non seulement pouvait le dissimuler, mais mieux encore le protéger. Le trait ou la flèche qu'on lui envoyait perdait de sa force en pénétrant dans l'eau. D'une large inspiration, il pouvait emmagasiner suffisamment  d'air pour parcourir plusieurs dizaines de mètres en nageant sous la surface. Nous avons tous vu, une fois au moins, ce stratagème utilisé au moment crucial d'un film d'action.

    Après avoir appris à se cacher sous l'eau, l'homme trouva après le moyen d'y rester un certain temps en employant un morceau de roseau taillé pour respirer sans trahir sa présence. Une extrémité serrée fermement par ses lèvres et l'autre émergeant à la surface, il pouvait tromper ses ennemis. Le combattant était devenu insaisissable !

    Les textes de l'antiquité contiennent de nombreuses références aux exploits de ces hommes qui osèrent les premiers se faire un allié de l'océan hostile. Hérodote, le père de l'histoire, nous raconte comment Scyllias, ce nageur grec émérite, provoqua la déroute de la flotte perse. Avec sa fille Cyana, qu'il avait formé à la plongée, ils coupèrent les amarres de la plupart des galères à l'ancre ; elles furent l'une après l'autre jetée au rivage, éventrées par les récifs, fracassées sur les rochers. En ces temps de luttes et de conflits entre Sparte et Athènes, chaque groupe de belligérants s'attacha le service de corps constitués de nageurs de combat chargés de diverses missions (simple reconnaissance, transmission de message, ravitaillement des assiégés etc....)

    De cette époque l'homme entreprend de perfectionner son camouflage en restant sous l'eau le plus longtemps possible. Il cherche obstinément à augmenter sa puissance sous l'eau. Et le premier problème à résoudre est, bien sur, celui de la respiration sous-marine.

    En attendant l'invention révolutionnaire du scaphandre autonome, on cherche à s'isoler de ce milieu naturellement hostile en s'enfermant dans un système clos avec l'air indispensable. La prescience de Leonard de Vinci nous vaut, à la Renaissance, une brassée de projets er croquis plus ou moins fantastiques. Pour De Vinci la plongée est d'abord une application militaire. Il est le premier à imaginer les palmes natatoires qu'il hérisse de longs piquants. Pointes acérées également sur le masque, cagoule de cuir rigide, percée d'un hublot et munie d'un tuyau (l'ancêtre du tuba) pour la respiration. Ces pointes étaient sensées protéger le nageur des poissons.

    Beaucoup après lui tenteront en imaginant pouvoir doter le plongeur d'un appareil respiratoire relié à l'air libre, mais ils feront tous la même erreur : il est pratiquement

    impossible à l'homme de gonfler ses poumons à plus d'un mètre de profondeur. Ce qu'il faut donc, c'est un engin sous-marin. Ces sera l'anglais William Bourne(1578) qui imagina les principes du « water-ballast » (réservoir dont le remplissage permet à un sous-marin de plonger). Le système est simple, primitif et sans doute peu réalisable, mais l'idée est née. Cinquante ans plus tard (1624) une étape décisive est franchie. S'inspirant de Bourne le hollandais Van Drebbel réalise un sous marin propulsé par rames. L'imperméabilité des joints étant assuré par du cuir graissé au point de passage des avirons à travers la coque. L'air a l'intérieur étant épuré grâce à l'emploi d'un liquide indéterminé....Deux éléments essentiels étaient d'ores et déjà acquis : Bourne avait inventé le water-ballast, Drebbel résolvait le problème de la régénération de l'air vicié.

    L'exemple de Drebbel fut à l'origine d'une autre surprenante invention prospective du curieux évêque Wilkins, prédécesseur de Jules Verne, qui fit preuve d'une imagination pour le moins hardie. Cet évêque avait imaginé voilà plus de quatre siècles  l'homo-aquaticus annoncé avec fracas par le commandant Cousteau.

    Inlassablement, les hommes poursuivent avec obstination leur vieux rêve de pénétration du monde marin. L'italien Borelli, imagine l'ancêtre du scaphandre autonome. Tout y est, tout au moins dans le principe : le plongeur est revêtu d'une combinaison en peau de chèvre, sa tête est enfermée dans une cuve métallique percée par un hublot, la respiration du nageur amène l'air vicié par une tubulure munie d'une poche qui se vide par simple condensation des « vapeurs nocives » au contact de l'eau. Tube et poche se trouvent dans le dos du nageur. Le plongeur contrôle son déplacement vertical à l'aide d'un lest de plomb.....

    Le progrès viendra par les Américains. Moins d'un siècle plus tard, la guerre d'indépendance marquait la naissance historique du sous-marin, machine de guerre. Alors que successivement plusieurs américains conçoivent et réalisent des modèles de plus en plus perfectionnés du scaphandre, c'est David Bushnel qui offre à sa patrie naissante une arme qu'il veut décisive face aux puissants navires britanniques : The Turtle (la Tortue).

    La première attaque sous-marine de l'histoire humaine se produisit donc en 1776. Cette année là l'armée américaine est acculée à la cote par les troupes britanniques. Une escadre anglaise interdit toute fuite par la mer. Les américains décident de forcer le blocus avec le sous-marin de Bushnel. Par une nuit sombre The Turtle tente la manœuvre, mais le vaisseau anglais dont la coque est entièrement doublée de cuivre refuse de se laisser « mordre », l'opération a échoué mais, pour la première fois, l'homme vécu plusieurs heures en plongée dans une action de guerre.

    Quelques années plus tard ce sera encore un américain, Fulton, qui fera franchir à la navigation sous-marine un nouveau pas. Peintre, passionné de mécanique, qui en reconnaissance de ce que la France à fait pour son pays, veut briser le blocus continental des anglais. Il propose à la France de briser cet étau en construisant le Nautilus. Les essais sur la seine ne sont pas concluants.....mais ceci aida grandement William Bauer (un tourneur en métaux) qui en 1850 construisit son « plongeur marin » en s'inspirant de la forme des poissons. Il est ainsi, en fait, le premier à donner au submersible ses formes classiques. Son plongeur marin est destiné à combattre les navires danois qui assiègent les ports allemands. La seule nouvelle que les essais de ce sous marin sont entrepris fera fuir les bâtiments ennemis bien que l'engin coule lors de sa sortie en mer.

    Partout des inventeurs plus ou moins géniaux jettent sur le papier des plans de navires sous-marins, dont certains sont réalisés. L'un d'eux, Philipps, invente la stabilisation automatique du sous-marin au moyen d'un pendule ouvrant les vannes dans les ballasts d'un coté, lorsque le bâtiment penche de l'autre.

    D'un autre coté les français  construisent un sous-marin géant propulsé par une hélice, mue par un moteur à air comprimé, comme plus tard le seront les torpilles utilisées pendant la guerre 1914-18.

    Les américains à nouveau se distinguent ; la guerre de sécession leur offre un champ d'expérimentation idéal. Les états confédérés du sud lancent contre la puissante flotte des nordistes toute une série de petits submersibles baptisés David.

    Avec JP Holland, en 1875, le sous-marin s'équipe d'un moteur à vapeur et de tubes lance-torpilles. Puis la Marine française dote ses sous-marins de moteurs électriques.

    Désormais, le sous-marin dispose de tous les éléments essentiels.

    Cette arme absolue est devenue décisive. Les deux grandes guerres du XXème siècle témoignent avec un triste éclat de l'atout qu'elle représente pour les belligérants.

    « L'arme des lâches » connue son apogée pendant la seconde guerre mondiale, la parade se fera sentir grâce au développement des techniques de détection sous marine. Pour quelques 2000 bâtiments de commerce envoyés par les fonds, l'Allemagne perdra près de 800 sous-marins.

    De nos jours, le moteur atomique et les armes nucléaires font, du sous-marin moderne, l'arme la plus dangereuse contre laquelle la parade est la plus difficile.

    La mer a été et demeure un milieu des plus propices aux actions militaires. Il est dit que l'US Navy est à l' origine de l'implantation, parfois à 600 mètres de profondeur, de fusées atomiques impossibles à détecter par avions ou satellites, commandées à partir de la terre, imprévisibles, invulnérables, disséminées ici où là, constituant ainsi l'arme absolue. On se doute que l'ex URSS, dont on connait le goût du secret, ait elle aussi un processus identique. Ceci fait des mers et océans une menace indistincte et générale pour les continents. Un crime contre l'humanité !

    Même si les conférences de Genève ont abouti à quelques sérieux progrès en matière de limitations des stocks atomiques, les menaces s'accumulent sous les eaux. Il est sans doute plus réconfortant de se consoler en constatant que cette longue escalade guerrière débouche, tout de même, sur autre chose que la mort et la destruction. Si pendant tant de siècles des hommes se sont acharnés à créer cette bête de combat, sournoise et terrifiante, les techniques inventées, les progrès accomplis permettent à présent de réaliser des engins sous-marins d'études et de recherches qui constituent déjà une flotte d'invasion pacifique de l'océan.

    La sagesse l'emportera-t-elle un jour ?

    Elle viendra sans doute du développement même des techniques ; le progrès de nos connaissances en matières océanologiques réduisant d'autant le risque d'extension de ces « no man's land » ou les passions guerrières des hommes trouveraient un terrain idéal pour prospérer et durer.


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  • Voilà l'histoire réelle d'une expression bien connue de tous.

    L'histoire du pourquoi est malheureusement inconnue de beaucoup, aussi, après quelques petites recherches, je l'ai empruntée à un ami (merci Frédérique) et vous la livre un peu écourtée, mais bien vraie.

    Par un beau jour d'automne 1820, le duc de Mirnouf, passionné par la chasse mais frustré par le maigre gibier qu'il ramenait de ses pérégrinations forestières, imagina qu'il devait être possible de fabriquer un outil apte à lui faciliter la tâche et rendre plus plaisante sa traque des animaux.

    Il convoqua tous les artisans de la contrée pour mettre au concours la concrétisation de cette idée et leur laissa deux mois pour fabriquer le plus inventif et le plus efficace des appareils. A peine une semaine plus tard, un marchand du nom de Martin Écouille, se présenta au château clamant à qui veut l'entendre qu'il possédait ce dont le duc rêvait.

    Il obtint sans peine une audience auprès du noble seigneur et s'empressa de lui faire la démonstration de sa merveille. Devant une assemblée dubitative mais curieuse, il sortit de sa poche un minuscule sifflet (un appeau) et le porta à la bouche pour produire un son strident qui aussitôt imposa le silence parmi les personnes présentes.

    A peine quelques secondes plus tard, des dizaines d'oiseaux de toutes sortes s'étaient approchés et virevoltaient autour de lui, comme attirés et charmés par cette étrange mélodie. Le duc imagina sans peine le profit qu'il pouvait tirer d'un tel accessoire lors de ses futures chasses.

    Il s'éclaircit la gorge et ne prononça qu'une seule phrase :
    - Combien cela va-t-il me coûter?

    Martin Écouille, sûr de lui, répondit qu'il accepterait de se séparer de son objet en échange de la moitié du duché de son interlocuteur.
    Cette requête fit sourire l'assemblée mais le duc garda tout son sérieux et accepta la transaction.

    La nouvelle fit grand bruit et se répandit vite bien au delà des limites du duché.
    Un marchand avait vendu un sifflet pour une somme astronomique au Duc qui en paya le coût sans broncher.

    On ne sait plus aujourd'hui ce que le marchand est devenu par la suite et l'objet n'a hélas pas survécu au temps mais cette anecdote a subsisté dans la langue française pour qualifier les objets hors de prix :
    « ça coûte l'appeau d'Écouille ».

    Un peu de culture, ne peut certainement pas faire de mal...et ceci en attendant de trouver "ça coûte la peau des fesses" !!!!!

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  • remarque, je n'ai pas parlé de la conquista en elle même, mais seulement du rayonnement de la civilisation arabe. Or la conquista s'est faite par Tarik Ibn Zyad le berbère originaire de Oulhaça tribu de la Tafna en Algerie (d'aprés Ibn Khaldoun). Tarik ibn zyad est un converti et son nom initial familial ne fut pas ce nom arabe qui lui fut donné par les arabes à posteriori. D'ailleurs le détroit de Gibraltar porte son nom: Jebel Tarik
    D'après la légende, en arrivant sur la terre espagnole, il fait brûler ses bateaux et dit alors à ses hommes :« Oh gens ! Où est l'échappatoire ? La mer est derrière vous et l'ennemi est devant vous, et vous n'avez, par Dieu, que la sincérité et la patience. » (Cité par El-Maqqari, historien arabe né à Tlemcen).
    S'il y a une histoire que je connais bien c'est bien celle de la civilisation arabe, j'en suis une grande amoureuse et je crois connaitre chaque pierre laissée en Espagne. Je ne t'apprends rien en te disant que c'est Moussa Ibn Nussayr qui a envoyé en 711 Tarik Ibn Zyad à la conquète de l'espagne à la tête d'une armée estimée à 12000 soldats tous berbères, du Rif marocain, des Aurès et des Zénètes.
    Il sera vainqueur à la Bataille de Guadalete de Rodérique, (le dernier roi wisigoth d'Espagne ) et conquiert par la suite, avec l'aide du général Moussa Ibn Nussayr qui le suivra l'année d'après la quasi-totalité de l Espagne wisigothique hormis les royaumes du nord qui seront les futurs acteurs de la Reconquista. Je te l'accorde jamais conquête ne s'est faite sans larmes, feu, sang et douleurs et bien loin de moi l'idée de la présenter comme une marche pacifiste ! Mais la conquête concerne les Berbères surtout.

    La conquête du pays par les musulmans fut aussi rapide qu'imprévue et correspondit avec l'essor du monde musulman. Al-Andalûs (terme qui désigne l'ensemble des terres de la Péninsule Ibérique sous domination musulmane (711-1492) est en rapport,parait-il, avec les Vandales Vandalucia.!!!!) devint alors la zone la plus dynamique du monde connu, attirant grand nombre de savants et d'intellectuels arabes mais aussi occidentaux tandis que son rayonnement dépassait ses frontières
    .C'est un véritable âge d'or de la civilisation islamique qui va donner naissance à des nouveaux savoirs dans la péninsule. Ils engendreront des merveilles d'architecture telles que l'Alhambra et la grande mosquée de Cordoue.
    Ce que je veux dire aussi c'est que l'image de l'islam de ces temps là n'a rien a voir avec les caricatures d'aujourd'hui. C'était la religion vraie, sereine, tolérante qui pratiquait l'ouverture. Un islam dynamique, innovant, créatif qui avait une influence positive sur la société arabe. La preuve en est que cette civilisation a marqué l'Europe.
    Il serait trop long de parler des dynasties Abbassides et Omeyyades, des califats et des émirats de Cordoue et de Grenade, retenons seulement que les luttes intestines entre plusieurs petits royaumes et leurs roitelets ont fait leur chute.
    Moi je tenais à dire à ces gens qui pensent que le monde leur appartient et qui veulent faire de nous des intrus, des parias..... que les Arabes ont apporté une brillante civilisation en Espagne jusqu'au 15ème siècle, partant de Cordoue et Grenade: philosophie et médecine, architecture, agriculture et industrie... et qu'ils ont respecté la liberté du culte catholique.Les juifs, étaient maltraités par les Wisigoths, ils respirèrent et furent en faveur de la conquista. Ils seront expulsés d'Espagne en même temps que les derniers musulmans, par l'Inquisition, en 1492. Les Juifs séfarades iront au Maghreb et ceux qui s'installeront dans la capitale du Maghreb Tlemcen embrasseront l'islam pour la majorité.
    L'Inquisition allait de pair avec les Conquistadors, la religion fût le moteur de la reconquête, en résultat une croisade générale pour la chretienneté puisqu'il y avait beaucoup de royaumes étrangers qui y participèrent.
    Il est triste qu'à l'aube de la mondialisation alors que jamais les hommes n'ont autant eu en commun, autant de connaissances communes, autant de langues, de cultures, de savoir, d'images, de sciences, d'instruments...... et au lieu de s'unir certains érigent des barrières en voulant affirmer d'avantage leur différence.
    Y a-t-il meilleur témoignage que celui ci : déclaration du roi Juan Carlos I à Madrid en 1995 : "Les musulmans espagnols interprétèrent avec leurs propres accents les thèmes les plus élevés de la philosophie, la littérature, les sciences et les arts et illuminèrent par leurs créations, l'Europe occidentale et les pays musulmans environnants..."

     


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